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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

Bureau de contrôle pour un ERP : un allié indispensable

Temps de lecture: 4 minutes

bureau-controle-erp

Pour certains types d’ouvrages comme les Établissements Recevant du Public (ERP), le code de la construction et de l’habitation stipule qu’un contrôle technique est obligatoire.

Découvrons ensemble si vous avez besoin de faire appel à un bureau de contrôle pour votre ERP, de manière obligatoire ou non.

Dans quels cas un ERP doit-il faire appel à un bureau de contrôle ?

Dès sa construction et tout au long de son exploitation, un établissement recevant du public se doit d’assurer la sécurité de ses bâtiments ainsi que des personnes accueillies.

C’est pourquoi les ERP, comme les écoles, les universités, les lieux de culture, les hôtels, les restaurants ou encore les grandes surfaces sont soumis à des réglementations spécifiques. Le rôle du bureau de contrôle est de vérifier que l’établissement répond à ces normes techniques.

En fonction de son activité et de sa capacité d’accueil, les obligations de contrôle d’un ERP diffèrent.

Faire appel à un bureau de contrôle, c’est s’assurer du respect de toutes les normes qui s’appliquent à votre établissement, mais également éviter des retards de chantier.

La classification des ERP

Pour savoir si vous avez l’obligation de faire intervenir un bureau de contrôle dans votre ERP, il s’agit de connaître en premier lieu sa catégorie et son type.

Les ERP sont classés en deux groupes et en cinq catégories, selon le nombre de personnes pouvant être accueillies :

 

Personnes accueillies

Groupe

ERP de 1ère catégorie

Plus de 1 500 personnes

1er groupe

ERP de 2ème catégorie

Entre 701 et 1500 personnes

1er groupe

ERP de 3ème catégorie

Entre 301 et 700 personnes

1er groupe

ERP de 4ème catégorie

Maximum 300 personnes

1er groupe

ERP de 5ème catégorie

Petits établissements dont l’effectif ne dépasse pas un seuil fixé réglementairement pour chaque type d’exploitation

2ème groupe

Concernant les types d’ERP, ceux-ci sont désignés par la nature de l’activité :

Type d’ERP

Nature de l’activité

J *

Accueil de personnes âgées et de personnes handicapées

L

Salles d’auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usages multiples

M

Magasins de vente, centres commerciaux

N

Restaurants et débits de boisson

O *

Hôtels et autres établissements d’hébergement

P

Salles de danse et salles de jeux

R *

Établissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement

S

Bibliothèques, centres de documentation

T

Salles d’exposition

U *

Établissements de soins

V

Établissements de culte

W

Administrations, banques, bureaux

X

Établissements sportifs couverts

Y

Musées

EF

Établissements flottants

GA

Gares

PA

Établissements de plein air

PS

Parcs de stationnement couverts

SG

Structure gonflable

CTS

Chapiteaux, tentes et structures

OA *

Hôtels, restaurants d’altitude

REF *

Refuges de montagne

* Il s’agit de structures avec hébergement

Que vous soyez un gérant, un architecte, un maître d’œuvre ou tout professionnel ayant un rôle décisif dans la rénovation ou la construction d’un bâtiment accueillant du public, sachez que l’intervention d’un bureau de contrôle pour un ERP est obligatoire pour les établissements appartenant aux catégories 1 à 4.

Cette obligation de contrôle technique pour les ERP est encadrée par les articles L. 111-23 à L. 111-26 et R. 111-29 à R. 111-42 du Code de la construction et de l’habitation.

L’exploitant de l’ERP est responsable de la réalisation des visites du bureau de contrôle si un permis de construire est nécessaire pour une nouvelle construction ou pour la réalisation de travaux.

En plus des visites réglementaires du bureau de contrôle, la mairie peut faire réaliser des visites de contrôle “surprises”.

Intervention du bureau de contrôle dans un ERP de 5ème catégorie

Les ERP de 5ème catégorie étant légèrement à part, l’intervention du bureau de contrôle n’est pas obligatoire dans ces établissements.

Notez toutefois que rien n’empêche un gestionnaire d’ERP de 5ème catégorie de faire appel à un bureau de contrôle pour s’assurer de la sécurité et de la conformité de son bâtiment.

Quelles sont les missions d’un bureau de contrôle pour un ERP ?

Les domaines d’interventions d’un bureau de contrôle dans un ERP sont vastes.

Celui-ci peut intervenir à chaque étape d’un projet :

  • En amont du chantier lors de l’étude de faisabilité,
  • À la fin d’un chantier pour vérifier sa conformité,
  • Ponctuellement, après l’ouverture du chantier.

Contrôle technique de vos bâtiments ERP

Les missions d’un bureau de contrôle dans un ERP peuvent porter sur la sécurité des bâtiments.

Les experts s’assurent dans ce cas de la solidité des bâtisses (en construction ou existants) en dressant un rapport. Ils examinent chaque aspect de la construction : fissures, charpente, toiture, etc.

Dans l’éventualité où l’ERP se situe en zone sismique, le bureau de contrôle peut établir un rapport d’analyse des risques sur l’existant ou un projet en cours.

Lorsqu’un chantier est terminé et que l’ERP est prêt à ouvrir ses portes, le bureau de contrôle peut également être missionné pour vérifier ses installations électriques.

Contrôle de votre ERP : le public

Concernant l’accueil du public au sein de l’établissement, le bureau de contrôle intervient sur deux aspects principaux.

La sécurité des personnes

Tout ERP est soumis au respect de nombreuses obligations en matière de sécurité et de lutte contre les incendies. Le bureau de contrôle va alors analyser et vérifier la conformité en amont de l’ouverture de l’ERP et régulièrement pendant son exploitation :

  • Présence de sorties de secours,
  • Qualité et capacité de résistance au feu des matériaux,
  • Présence de portes coupe-feu,
  • Éclairage électrique,
  • Dispositifs d’alarmes,
  • Processus d’évacuation,

Ponctuellement, il arrive qu’un bureau de contrôle soit missionné sur un ERP pour examiner son isolation acoustique ou thermique, les économies d’énergie réalisables ou encore son installation domotique.

L’accessibilité des bâtiments

Soumis à la réglementation du 11 février 2005, applicable depuis le 1er janvier 2007 aux bâtiments construits ou rénovés, un ERP se doit d’appliquer la norme d’accessibilité à ses bâtiments.

Le rôle du bureau de contrôle est alors de vérifier que l’ERP est accessible aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées.

Le bureau de contrôle établit alors un diagnostic d’accessibilité des constructions :

  • Entrées et sorties,
  • Largeur des couloirs,
  • Tailles des portes,
  • Sanitaires adaptés,
  • Présence d’un ascenseur dans un bâtiment à étages,
  • Etc.

Questions fréquentes sur l’intervention du bureau de contrôle dans les ERP

Pourquoi un ERP doit-il faire appel à un bureau de contrôle ?

Un ERP doit faire appel à un bureau de contrôle pour s’assurer que celui-ci répond aux normes en vigueur dans le but de garantir la sécurité du bâtiment et de ses occupants.

La visite du bureau de contrôle est-elle obligatoire pour tous les types d’ERP ?

Non, cette visite est obligatoire pour les ERP des catégories 1 à 4.

Quand intervient le bureau de contrôle dans un ERP ?

Le bureau de contrôle peut intervenir avant la construction de l’ERP, à la fin du chantier de construction pour vérifier que celui-ci répond aux réglementations ou encore après l’ouverture de l’ERP au public.

Le rôle de l’architecte dans un projet de promotion immobilière

Temps de lecture: 2 minutesArchitecte qui travaille dans le cadre d'une promotion immobilière

La promotion immobilière est la construction ou la rénovation de biens destinés à la vente. Il peut s’agir de logements, mais aussi de commerces ou de bureaux.

Pour que le projet soit optimisé en fonction de la surface, du quartier et de la population ciblée, il est important de faire appel à un architecte dans un projet de promotion immobilière.

Découvrez son rôle au sein du projet ainsi que ses domaines d’intervention.

Quelle est la différence entre un architecte et un promoteur immobilier ?

Un promoteur immobilier est le porteur de projet : c’est lui qui s’occupe de toute la gestion, de la naissance du projet jusqu’à sa finalisation, en passant par la phase de recherche de financement.

Un architecte conçoit les plans du bâtiment et/ou de l’intérieur des biens. Il n’intervient donc que sur la partie de conception du parc immobilier. Il a un rôle d’exécutant.

En résumé, les deux professions ne sont pas dans la même juridiction et n’ont ni le même savoir-faire, ni le même domaine d’expertise.

Quel est le rôle de l’architecte dans une promotion immobilière ?

Le rôle de l’architecte est primordial, car il possède une véritable expertise et une vision d’ensemble des chantiers.

Un promoteur immobilier, dès lors qu’il a demandé un permis de construire pour son projet, a l’obligation d’avoir recours à un architecte ou à un cabinet d’architecture.

Plusieurs types de projets peuvent nécessiter la demande d’un permis de construire : un projet de construction, d’agrandissement ou même de rénovation.

Quand intervient l’architecte dans le cadre d’une promotion immobilière ?

L’architecte intervient dès la phase de conception du projet, et ce, même si ce dernier n’est pas encore validé. Si le projet est validé, l’architecte interviendra ensuite à différentes étapes de la construction.

Pour l’étude préliminaire du projet, c’est, en effet, l’architecte qui peut définir la conformité de celui-ci, que ce soit au niveau technique, administratif ou économique.

Une fois le projet validé, l’architecte devient le maître d’œuvre des travaux, c’est-à-dire qu’il vérifie à chaque étape du chantier que le cahier des charges est bien respecté.

Enfin, il s’assure que le rendu final est bien conforme à ce qui a été validé avec le promoteur immobilier.

Les points vérifiés par l’architecte pour valider le projet

L’architecte a pour mission de vérifier la faisabilité du projet de promotion immobilière. Pour cela, il peut s’entourer d’autres experts, comme, par exemple, un géomètre.

Voici quelques points que l’architecte vérifie pour s’assurer de la viabilité du projet et pour poursuivre son travail :

  • La constructibilité du sol et sa superficie,
  • L’existence de servitudes suffisantes.

Enfin, il établit les plans du nouvel immeuble afin de le concevoir aux normes.

Bon à savoir : c’est lors de cette phase de vérification que l’architecte peut valider le paiement en dation pour la vente du bien. Cela signifie que le promoteur immobilier, en échange de l’achat d’un terrain, va proposer au vendeur de ce dernier un des biens immobiliers qui aura été construit dessus.

Plus d’articles sur la promotion immobilière :

Quel est le temps de séchage d’une chape avant la pose d’un parquet ?

Temps de lecture: 3 minutes

Respect du temps de séchage de la chape avant de poser le parquet

La chape est une couche de mortier coulée sur la dalle de béton d’une construction. Son rôle n’est pas structurel, mais celle-ci permet de rendre la surface de la dalle parfaitement plane afin de recevoir le revêtement de sol.

Le temps de séchage nécessaire d’une chape avant la pose d’un parquet en bois est généralement compris entre quatre et six semaines.

Découvrez pourquoi il est important de respecter le temps de séchage préconisé ainsi que les facteurs qui l’influencent.

Pourquoi faut-il respecter un temps de séchage de la chape avant la pose d’un parquet ?

Le séchage de la chape est une étape contraignante qui ralentit l’avancée des travaux. Celle-ci est cependant indispensable pour assurer de bonnes bases à la construction.

Lorsque le mortier est frais, celui-ci contient beaucoup d’eau qu’il faut impérativement laisser s’évaporer avant la pose d’un parquet. Si le revêtement de sol est posé sur une chape trop humide, l’évacuation de l’eau par le haut risque de déformer, décoller ou endommager les lames du parquet.

Notez qu’il est préférable de parler d’hydratation de la chape, plutôt que de séchage. L’attente est en réalité nécessaire afin de permettre au ciment de s’hydrater. Lorsque l’eau s’est évaporée, le ciment est hydraté et parfaitement durci.

Les facteurs qui influencent le temps de séchage d’une chape

Le temps de séchage nécessaire afin de poser un revêtement de sol sur une chape est généralement de plusieurs semaines.

Ce délai varie cependant en fonction de plusieurs facteurs, notamment l’épaisseur de la chape ou les conditions climatiques.

L’épaisseur de la chape

Une chape traditionnelle, généralement constituée de ciment, de sable et d’eau, a une épaisseur comprise entre quatre et cinq centimètres. Plus la chape est épaisse, plus le temps de séchage est important.

Voici un tableau reprenant les temps de séchage recommandés en fonction de l’épaisseur de la chape.

Épaisseur de la chape

Temps de séchage recommandé

Moins de 4 centimètres

Une semaine de séchage par centimètre d’épaisseur

Entre 4 et 6 centimètres

Deux semaines de séchage supplémentaires par centimètre d’épaisseur excédant quatre centimètres

Plus de 6 centimètres

Quatre semaines de séchage supplémentaires par centimètre d’épaisseur excédant six centimètres

Selon ces indications, une chape de sept centimètres d’épaisseur doit sécher durant au moins 12 semaines avant de pouvoir recevoir un revêtement de sol dans les meilleures conditions.

Les conditions climatiques

La température a une influence directe sur la durée d’hydratation de la chape. Plus la température est élevée, plus le mortier s’hydrate rapidement.

Des températures très élevées, une exposition au soleil ou de l’air trop sec peuvent cependant porter préjudice à l’hydratation de la chape. Il faut éviter une évaporation trop rapide de l’eau afin de permettre au ciment de bien s’hydrater.

Il pourrait être tentant d’utiliser un déshumidificateur afin d’accélérer le processus de séchage. Cette astuce risque cependant de ne pas laisser le temps au ciment de durcir suffisamment.

La meilleure solution reste de faire preuve de patience et de respecter les délais préconisés ci-dessus en fonction de l’épaisseur de la chape.

Quelques conseils pour coller un parquet massif sur une chape

Préserver un joint périphérique et ne pas oublier le ragréage de la chape

Il est recommandé de préserver un joint périphérique, caché par les plinthes, de cinq à huit millimètres. Celui-ci offre au parquet l’espace nécessaire pour se dilater et se contracter sans se mettre en compression.

La dilatation d’un parquet massif est liée à l’humidité et à la température ambiante de la pièce. Sans un joint périphérique, la compression risque de faire sauter les lames du parquet.

Afin d’avoir un parquet massif parfaitement plan et solidement collé au sol, il peut être nécessaire d’effectuer un ragréage. Ce dernier permet de préparer le support en éliminant toutes les irrégularités présentes.

Entreposer les lames du parquet dans la pièce

Les lames du parquet massif doivent idéalement être entreposées dans la pièce de la pose. Cela permet au bois de s’adapter au taux d’humidité ambiant.

Il ne faut cependant pas poser les lames à même le sol, mais privilégier un entreposage sur une palette ou sur une table.


Questions fréquentes sur les choses à savoir avant de coller son parquet

Est-il possible de coller directement son parquet après l’avoir acheté ?

Dans le cas d’un parquet brut, il convient de l’entreposer pendant 7 jours dans la pièce de pose pour que le parquet s’adapte à l’hygrométrie avant de le poser. Si le parquet est vernis ou huilé, il n’est pas nécessaire de l’entreposer préalablement à la pose.

Est-il possible de coller un parquet sur un sol qui n’est pas plan ?

Non. Si votre sol n’est pas plan, il convient d’effectuer un ragréage. Sans cela, le parquet n’est pas esthétique et surtout n’adhère pas correctement à la surface de colle.

Le rôle de la banque en promotion immobilière

Temps de lecture: 2 minutesComment les banques interviennent dans les projets de promotion immobilière ?

Une opération de promotion immobilière ne peut se réaliser sans financement. Il existe trois principaux types de sources pour financer un projet immobilier : les fonds-propres, le crédit bancaire et la pré-vente des logements.

Nous allons donc voir le rôle que possède la banque dans la commercialisation d’un programme immobilier.

Quel est le rôle de la banque dans une promotion immobilière

Rappel sur ce qu’est une promotion immobilière

La promotion immobilière est à part dans le secteur des logements. Il s’agit d’une activité qui produit des immeubles ou des biens immobiliers dans le but de les vendre.

Il peut s’agir de plusieurs types de biens :

  • Logements,
  • Commerces,
  • Bureaux,
  • Locaux industriels.

Promotion immobilière : les crédits immobiliers proposés par la banque

La banque peut accorder un crédit promoteur immobilier au porteur de projet. Pour cela, celle-ci peut proposer trois types de crédits immobiliers :

  • Le crédit avec avance de trésorerie : la banque alimente le compte courant du promoteur en fonction de ses besoins,
  • Le crédit sans avance de trésorerie : aucun fond n’est avancé par le banquier qui joue le rôle de garant,
  • La prise de participation : c’est sous la forme d’un apport en capital que les fonds sont avancés par la banque.

Aujourd’hui, il est rare que les banques participent à plus de 40 % de la totalité du montant du projet.

Comment se déroule le financement d’une promotion immobilière ?

Pour faire une demande de financement bancaire, un business plan est établi. Le porteur de projet doit estimer le coût de revient du projet au plus proche de la réalité.

Le business plan sera analysé par la banque qui va ensuite proposer une solution de financement. Bien sûr, ce dernier dépend également de l’apport en fonds propres du porteur de projet.

C’est pour cette raison qu’il est judicieux de soumettre son projet à plusieurs banques, afin d’obtenir plusieurs possibilités et formes de financement.

Une fois le crédit débloqué, l’argent va permettre au promoteur de régler au plus vite les premières dépenses :

  • L’acquisition du terrain,
  • Les études techniques,
  • Le début du chantier,
  • Etc.

Dans quelle mesure faire appel à une banque pour une promotion immobilière ?

La promotion immobilière visant à construire ou à réhabiliter des logements, les frais à avancer sont importants.

Faire appel à une banque est bien souvent indispensable pour compléter toutes les autres possibilités de financement, à savoir :

  • Les fonds propres : l’argent que le porteur de projet peut lui-même investir,
  • La pré-vente des logements : la somme gagnée est aléatoire, car celle-ci dépend du succès du projet. Tous les biens peuvent être pré-vendus rapidement, tout comme ceux-ci peuvent rester longtemps sur le marché,
  • Les subventions : celles-ci peuvent compléter l’apport,
  • Le crowdfunding : ce mode de financement participatif est assez récent dans le domaine de la promotion immobilière.

Pour financer le projet immobilier, il est donc quasi indispensable de faire appel à une banque pour son opération et contrat de promotion immobilière.

Plus d’articles sur la promotion immobilière :

L’impact de la loi ELAN sur la promotion immobilière

Temps de lecture: 3 minutesPromotion immobilière : qu'a changé la loi ELAN ?

La loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) existe depuis 2018 et a eu de nombreux impacts sur la commercialisation des programmes immobiliers.

Cette loi vise entre autres choses à faciliter l’accès au logement aux personnes les plus défavorisées ou en difficultés et à augmenter la construction de logements neufs.

Découvrez les objectifs et les impacts de la loi ELAN sur la promotion immobilière, ainsi que ses quatre principaux enjeux.

Qu’est-ce que la loi ELAN ?

Approuvée par le Sénat en octobre 2018 et entrée en application en novembre de la même année, la loi ELAN a pour but de lutter contre la pénurie de logements.

Ce texte a vu le jour pour contrer les difficultés que rencontraient de plus en plus de Français pour se loger. Les collectivités territoriales et les grands acteurs du marché de l’immobilier se sont réunis en amont de la création de ce texte pour trouver des solutions à ce problème de pénurie.

La loi ELAN vise quatre enjeux :

  • Améliorer le cadre de vie,
  • Favoriser la mixité sociale,
  • Faire évoluer le secteur du logement social et accompagner ces mutations,
  • Construire de l’immobilier de qualité à moindre coût.

La loi ELAN vise à contrer les déséquilibres présents sur le marché immobilier en France.

L’intérêt de la loi ELAN pour la promotion immobilière

En plus des enjeux cités ci-dessus, la loi ELAN a pour objectif de faire revivre les centres-villes et de favoriser la rénovation énergétique.

Les promoteurs et constructeurs immobiliers trouvent plusieurs intérêts dans la loi ELAN, par exemple :

  • La construction de logements pour les jeunes actifs,
  • Un meilleur encadrement de la valeur des loyers pour éviter les abus,
  • Favoriser la colocation,
  • La création d’un bail numérique pour simplifier les démarches administratives,
  • La simplification des réglementations existantes dans la construction,
  • La possibilité de transformer les bureaux en logements,
  • L’abattement fiscal sur les plus-values pour la vente de terrains en zones tendues (villes dans lesquelles il existe une forte tension locative).

Qu’est-ce qui a changé pour les promoteurs immobiliers depuis la loi ELAN ?

La loi ELAN vise notamment à simplifier les normes et les réglementations dans le domaine de la construction d’immeubles neufs. Cette simplification des normes fait baisser le coût au mètre carré des logements neufs, permettant plus de possibilités aux primo-accédants. Les promoteurs immobiliers visant le neuf peuvent donc toucher une clientèle plus large.

Concernant les logements sociaux, leur quantité a beaucoup évolué depuis la signature de la loi ELAN. Ce type de logements n’intéressait pas vraiment les promoteurs immobiliers avant, c’est aujourd’hui un secteur très rentable.

Concernant les normes pour les personnes à mobilité réduite, celles-ci ont été allégées. En effet, seuls 10 % des nouveaux logements se doivent de leur être accessibles, contre 100 % avant que la loi ELAN n’intervienne sur la promotion immobilière.

Enfin, des logements dits évolutifs ont été imaginés. Ces derniers ont, par exemple, des cloisons démontables pour faciliter l’éventuel passage d’une personne à mobilité réduite. Ces options de personnalisation permettent aux promoteurs immobiliers de proposer des biens différents et adaptés à tous les demandeurs.

Découvrez plus d’articles sur la promotion immobilière :

Q18 et vérification électrique : ce qu’il faut savoir

Temps de lecture: 3 minutesHomme qui remplit le compte-rendu Q18 de vérification électrique

Vos installations électriques peuvent être à l’origine d’incidents ou de sinistres. Dans une démarche de contrôle électrique et pour une bonne maîtrise des risques, il est vivement conseillé de faire réaliser la vérification périodique Q18 des installations électriques de votre entreprise.

De plus, le compte-rendu Q18 peut être demandé tous les ans par votre assureur ou votre courtier en assurance afin de déterminer l’étendue du risque.

Zoom sur la vérification électrique périodique Q18 !

Vérification électrique et Q18 : qu’est-ce que c’est ?

Le certificat Q18 est un compte-rendu de vérification des installations électriques. Celui-ci est délivré par les bureaux de contrôle électriques agréés ou tout autre organisme validé par le Centre National de Prévention et de Protection (CNPP).

Le Q18 vient compléter les rapports de vérifications réglementaires établis lors du contrôle périodique ou initial de votre entreprise.

La vérification Q18 couvre l’ensemble des installations électriques des bâtiments de votre entreprise. Celle-ci n’est pas limitée aux locaux à risque d’incendie ou d’explosion.

Le contenu et la forme du document Q18 sont définis par le référentiel APSAD appelé protocole D18. Celui-ci permet de lister les points de l’installation électrique pouvant provoquer un risque d’incendie ou d’explosion.

Bon à savoir : la vérification périodique Q18 n’est pas exigée par la réglementation de la protection contre le risque électrique dans les ERP.

A quoi sert le compte-rendu de vérification Q18 ?

Le compte-rendu de vérification électrique Q18 permet d’être couvert par les assurances. C’est également un outil qui permet à l’exploitant d’identifier aisément les risques d’incendie et d’explosion dans son bâtiment. Il peut ainsi mettre en œuvre rapidement des actions de prévention contre ces risques.

Le compte-rendu de vérification Q18 comprend :

  • Les dangers d’incendie ou d’explosion déterminés,
  • Leur degré de nouveauté,
  • Le traitement réservé aux observations de la précédente vérification.

Pour que le compte-rendu Q18 soit valide, celui-ci doit notamment intégrer :

  • Le document attestant les mesures prises contre les éventuelles explosions,
  • L’ensemble des évaluations du facteur risque porté sur l’incendie et l’explosion,
  • Le rapport précisant la situation pendant laquelle s’est déroulée l’inspection.

Les éléments de l’installation électrique contrôlés dans le cadre de la vérification Q18

Dans le cadre de la vérification Q18, l’ensemble des circuits constitués de canalisations électriques et matériels électriques est contrôlé.

Ces derniers regroupent tous les matériels de :

  • Production,
  • Transport,
  • Distribution,
  • Utilisation (matériels qui transforment l’énergie électrique en une autre forme d’énergie et qui peuvent être fixes ou amovibles).

Lors de sa visite, le contrôleur doit vérifier si le dimensionnement des installations est bon. Il contrôle également l’adaptation du matériel aux conditions d’influences externes. Il vérifie par ailleurs les dispositions particulières aux locaux présentant des risques d’incendie ou d’explosion.

Bon à savoir : votre assureur peut également vous demander la production d’un compte-rendu Q19. Il s’agit d’un contrôle par thermographie infrarouge permettant de détecter des anomalies non visibles lors du contrôle Q18.

Ce compte-rendu doit également être réalisé par un organisme agréé. Q18 et Q19 sont des certificats complémentaires aux contrôles réglementaires.

N’hésitez pas à consulter les articles suivants pour en apprendre plus sur le contrôle électrique :