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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

La réglementation sur les moyens de secours en IGH

Temps de lecture: 3 minutes

Un des moyens de secours en IGH

Les Immeubles de Grande Hauteur (IGH) dépendent d’une réglementation très stricte et détaillée concernant les risques d’incendie.

Cette réglementation mentionne plusieurs moyens de secours jugés indispensables afin de favoriser la sécurité des occupants d’un IGH.

Découvrez quels sont les moyens de secours obligatoires ainsi que le déroulement d’une évacuation au sein d’un IGH.

Quels sont les moyens de secours en IGH ?

Les moyens de secours sont les dispositifs mis en place au sein d’un immeuble à grande hauteur afin de lutter contre les incendies.

L’article R 123-11 du Code de la construction et de l’habitation recense cinq moyens de secours :

  • Les moyens d’extinction,
  • Les dispositions permettant de faciliter l’action des services de secours,
  • Le service de sécurité incendie,
  • Le système de sécurité incendie (S.S.I.),
  • Le système d’alerte.

Les moyens d’extinction

Plusieurs moyens d’extinction peuvent être choisis parmi les dispositifs suivants :

  • Robinets d’incendie armés,
  • Déversoirs ponctuels,
  • Bouches d’incendie privées et points d’eau,
  • Colonnes sèches,
  • Colonnes en charge,
  • Dispositifs d’extinction automatique ou manuelle,
  • Appareils mobiles,
  • Éléments de construction irrigués.

Les dispositions visant à faciliter l’action des secours

Un plan schématique clair doit être apposé à chaque entrée de bâtiment de l’immeuble afin de faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers.

Le plan de l’immeuble doit mentionner l’emplacement des éléments suivants :

  • Les lieux d’attente sécurisés,
  • Les locaux techniques,
  • Les moyens d’extinction fixes et d’alarme,
  • Les dispositifs et commandes de sécurité,
  • Les cloisonnements et les dégagements,
  • Les dispositifs permettant de couper les sources d’énergie et les fluides.

Des dispositifs afin de faciliter les sauvetages et l’extinction peuvent être exigés :

  • Les tours d’incendie : escaliers protégés qui sont facilement accessibles par les pompiers depuis l’extérieur de l’immeuble et qui desservent tous les étages,
  • Les trémies d’attaque : vides pratiqués dans les planchers afin de faciliter la lutte contre le feu dans les sous-sols.

Le service de sécurité incendie

Le service de sécurité incendie d’un IGH assure la sécurité générale dans l’immeuble.

Celui-ci peut être composé de :

  • Membres du personnel désignés par l’exploitant et entraînés afin d’être en mesure d’utiliser les moyens de secours disponibles,
  • Agents de sécurité-incendie disposant d’une qualification (SSIAP),
  • Sapeurs-pompiers.

Le service de sécurité incendie doit être composé d’au moins trois personnes, dont un chef d’équipe.

Le système de sécurité incendie (S.S.I.)

Le SSI comprend l’ensemble des dispositifs permettant de collecter les informations ou les ordres liés à la sécurité incendie.

Le système doit également être en mesure de traiter les informations afin d’effectuer les actions nécessaires à la mise en sécurité de l’immeuble et de ses occupants.

Un SSI doit comprendre deux sous-systèmes : un système de détection incendie et un système de mise en sécurité incendie.

La mise en sécurité comprend plusieurs fonctions :

Le système d’alerte

Les services de secours doivent pouvoir être alertés de manière simple et immédiate.

L’évacuation en IGH

La réglementation stipule que l’évacuation d’un IGH doit se limiter uniquement aux occupants du compartiment sinistré.

Cette règle a pour objectif d’éviter les mouvements de panique et de favoriser le déplacement des flux de personnes dans les cages d’escaliers et les issues de secours.

Une évacuation générale de l’IGH peut cependant être nécessaire dans certaines situations exceptionnelles :

  • Une attaque terroriste,
  • La présence d’un objet suspect au sein de l’immeuble,
  • Un risque d’effondrement,
  • Un incendie qui se propage de manière rapide et anormale,
  • Etc.

Une évacuation générale doit cependant être séquencée afin d’éviter une précipitation et la panique de l’ensemble des occupants de l’immeuble.

Le séquencement d’un IGH ne s’improvise pas et dépend de nombreux éléments :

  • Le nombre d’occupants par compartiment/étage,
  • Le temps requis pour rejoindre les escaliers et la sortie de secours la plus proche,
  • Le nombre d’étages de l’immeuble,
  • Le nombre d’escaliers et d’issues de secours,
  • Le temps nécessaire pour activer l’alarme d’évacuation compartiment par compartiment,
  • Etc.

Le propriétaire de l’immeuble doit donc mettre en place un SSI capable d’alerter l’ensemble des occupants de l’immeuble en une fois, mais également chaque compartiment séparément.

Il doit également établir une note qui stipule les modalités organisationnelles de l’évacuation générale de l’IGH et la mettre à disposition des occupants.

Cette note d’évacuation doit reprendre les points suivants :

  • L’identité des personnes habilitées à ordonner l’évacuation partielle ou générale,
  • Une liste des personnes en charge du bon déroulement de l’évacuation,
  • Le rôle précis de chacune des personnes responsables de l’évacuation,
  • La détermination des lieux de rassemblement,
  • Les accès et les lieux interdits durant le processus d’évacuation,
  • Etc.

Il est également recommandé de réaliser des exercices périodiques d’évacuation afin de s’assurer que les modalités organisationnelles d’évacuation sont efficaces.

Pour en apprendre plus, découvrez les spécificités de IGH de type W1 ainsi que sur le fonctionnement du non-stop des ascenseurs dans ces immeubles de grande hauteur.

Joint de dilatation : le point sur ce terme souvent galvaudé

Temps de lecture: 4 minutes
Connaître les joints de dilatation

Le joint de dilatation est probablement un des termes de construction qui subit le plus d’abus de langage.

Carrelage, parquet, murs, façades, de nombreux joints sont utilisés dans la construction. Pour autant, tous ne sont pas des joints de dilatation.

Découvrez dans cet article quel est le véritable joint de dilatation, ses avantages et dans quels cas l’utiliser.

Joint de dilatation : définition et utilisations

Qu’est-ce qu’un joint de dilatation ?

Le joint de dilatation, ou joint de mouvement, est un joint placé dans la dalle avant le coulage du béton.

Le joint de dilatation peut être en PVC, en caoutchouc, en silicone ou en métal et s’adapte aux dalles comme aux chapes.

À quoi sert un joint de dilatation ?

Les différentes parties d’un ouvrage en béton ne sèchent pas toujours à la même vitesse. Ce phénomène peut provoquer des déséquilibres et conduire le béton à se fissurer.

Une fois sec, les variations de température peuvent également conduire à la fissuration du béton qui se rétracte et se dilate sous leur effet.

En absorbant les variations de dimensions du matériau, le joint de dilatation empêche que le béton ne se fissure en durcissant ou à cause des variations de température. Ce joint permet également de préserver les capacités mécaniques de résistance du béton et d’éviter un affaissement de la dalle.

Joint de dilatation : dans quels cas l’utiliser ?

Le joint de dilatation d’un mur ou d’une dalle d’un grand ouvrage

Le joint de dilatation est couramment employé dans la construction de murs ou de dalles de plus de trente mètres.

Leur usage est par conséquent, généralement réservé aux grands ouvrages tels que :

  • Des bâtiments,
  • Des voiries,
  • Des trottoirs,
  • Des parkings,
  • Etc.

Le joint de dilatation dans le cas de deux bâtiments mitoyens

Comme beaucoup de matériaux, le béton se contracte sous l’effet du froid et se dilate sous l’effet de la chaleur. Ce phénomène de dilatation peut poser des problèmes dans les constructions, notamment dans le cas d’un bâtiment mitoyen.

Une construction accolée à un bâtiment voisin risque de le “pousser” littéralement en été lorsque le béton se dilate. Pour éviter ce phénomène, le constructeur ménage un espace de quatre centimètres entre les deux bâtiments, justement nommé joint de dilatation.

La réalisation et les avantages d’un joint de dilatation

Comment réaliser un joint de dilatation d’un ouvrage en béton ?

Le joint de dilatation doit permettre au béton soumis aux variations de températures de se dilater sans contrainte sur l’épaisseur complète de la dalle.

D’une largeur variant entre cinq et 25 millimètres, le joint atteint jusqu’à six mètres de longueur et doit couvrir toute la largeur du dallage ou du mur.L’espace entre les joints de dilatation est d’environ 15 à 20 centimètres.

L’installation d’un joint de dilatation comporte plusieurs étapes :

  1. Préparation de la surface

La première étape consiste à positionner le coffrage, auquel il faut ajouter le hérisson avant de le tasser avec un mélange de graviers et de sable.

Dans l’objectif d’éviter les remontées capillaires, il convient ensuite de placer une large bande de film polyane vers l’intérieur du béton. Un trait doit être tracé afin de matérialiser chaque endroit où installer les joints de dilatation.

  1. Installation du joint de dilatation

À ce stade, il faut appliquer les joints aux endroits prévus et les faire tenir à l’aide de pierres plates ou de petits plots de ciment. Le coulage du béton peut être effectué seulement lorsque ces plots ont durci.

  1. Pose du treillis

Une fois le joint de dilatation posé, il convient d’installer le treillis soudé sans toucher le joint. L’utilisation de petites cales en bois d’environ quatre centimètres de hauteur permet de s’en assurer.

Les avantages d’un joint de dilatation

Robustes, les joints de dilatation s’avèrent indispensables pour préserver l’intégrité des constructions en béton. Leur utilisation permet de prévenir la fissuration, la fragilisation, voire la cassure d’une dalle ou d’un mur.

Les différents types de joint

Joints de fractionnement

Le béton, en séchant, a tendance à se rétracter et cela crée des tensions internes qui génèrent des fissures. Plus la distance coulée est grande, plus le retrait du béton est important et donc plus les fissures sont grandes.

Pour éviter ce phénomène, il convient de fractionner les grandes surfaces en petites surfaces. Dans ce cas de figure, les “joints de dilatation” sont en fait des joints de fractionnement.

Quelques exemples de joints dûs au retrait du béton :

Grandes dalles et voiries en béton : il convient d’effectuer un trait de scie tous les X mètres (selon le type de béton, les conditions locales) pour libérer les tensions dues au retrait. Il est également possible de réaliser les joints avant coulage entre les panneaux de dallage.

S’il est difficile de mettre en place un joint de retrait, il reste la possibilité de réaliser un “joint à clavetage différé”.

Cette technique est relativement simple : il suffit de couler la dalle par morceaux de surface modérée et de laisser des bandes ferraillées tout autour. Après 90 jours, lorsque l’essentiel du béton a effectué son retrait, il convient de couler ces bandes ferraillées. Ainsi, la dalle ne subit pas de tensions internes trop importantes, sans joint de retrait.

Tabliers de ponts en béton : des joints en baïonnette sont souvent réalisés au niveau des appuis.

Chapes de ciment / sable non-structurelles : pour éviter la fissuration de la chape et les dommages sur le revêtement de sol (carrelage), il faut créer des joints de fractionnement tous les 25 à 40 m2 et des joints périphériques tout autour de la chape.

Joints parasismiques

Pour éviter l’entrechoquement entre deux bâtiments voisins, qui se révèle très destructeur lors de gros séismes, un joint de six centimètres minimum doit être réalisé. Comme ce joint se situe exactement au même endroit que le joint de dilatation, la confusion des termes est inévitable.

À noter une différence cependant : le joint parasismique doit impérativement être rectiligne, sans baïonnette, sur toute la hauteur de la construction, contrairement au joint de dilatation.

Joints de construction

Également appelé joint d’arrêt de coulage, le joint de construction sert à isoler deux bétons d’âges différents.

Joints de désolidarisation

Le joint de désolidarisation, ou joint d’isolement, est couramment employé pour désolidariser la dalle d’un obstacle susceptible de gêner son libre mouvement (mur, seuil de porte, regard, poteau, etc.).

À quoi sert un joint de dilatation ?

Un joint de dilatation sert à absorber les changements de dimension d’un matériau sous l’effet des changements de température.

Comment choisir un joint de dilatation ?

Un joint de dilatation doit être choisi en tenant compte de son emplacement, des mouvements de l’ouvrage, des charges supportées par le matériau, de la pose choisie pour le joint et de son étanchéité ainsi que de la finition souhaitée et du budget.

Quelles sont les différences entre un CCTP et un cahier des charges ?

Temps de lecture: 2 minutesCCTP et cahier des charges

Les dossiers de candidature et d’offre aux marchés publics doivent comporter les documents listés dans le dossier de consultation. Parmi les pièces à fournir dans le dossier d’offre figure le CCTP, ou Cahier des Charges Techniques Particulières.

Le CCTP et le cahier des charges ont en commun d’être tous deux des documents contractuels des marchés publics. Il s’agit toutefois de deux documents différents.

Nous vous expliquons ce qui les distingue et vous donnons des conseils pour rédiger un CCTP répondant aux attentes du donneur d’ordre.

CCTP et cahier des charges : est-ce la même chose ?

Le cahier des charges est un document contractuel qui définit les conditions dans lesquelles le marché est exécuté et contient :

  • Les documents généraux qui sont :
    • Le cahier des clauses administratives générales,
    • Le cahier des clauses techniques générales,
  • Les documents particuliers qui sont :
    • Le cahier des clauses administratives particulières,
    • Le cahier des clauses techniques particulières.

Différent du cahier des charges, le CCTP fait cependant partie des documents particuliers le composant.

CCTP : descriptif de son contenu

Élément du dossier de consultation des entreprises, le CCTP détermine les différentes clauses techniques d’un marché particulier. Ce document décrit en détail et avec précision les prestations qui doivent être effectuées dans le cadre du marché.

Parmi les documents qui le composent peuvent figurer des notices techniques, des plans ou encore des schémas. Le contenu du CCTP doit permettre au donneur d’ordre de suivre l’exécution des prestations objet du marché et de vérifier le bon déroulement des opérations.

Comment se présente un CCTP ?

Le CCTP prend généralement la forme d’un texte partagé en plusieurs parties suivi d’annexes. Si le donneur d’ordre laisse le candidat libre de choisir la manière dont le document est présenté, il est très attaché au contenu.

Il attend en effet que le CCTP décrive les prestations objet du contrat et leurs modalités d’exécution de manière exhaustive et précise.

Les catégories présentes dans tous les CCTP

En termes de structuration du CCTP, la partie texte peut se présenter de la manière suivante :

  • Les informations générales concernant le marché,
  • Une description détaillée des prestations proposées,
  • Les modalités d’exécution de ces prestations,
  • Les éléments financiers (coût des prestations, modalités de facturation, etc.).

Ces informations figurent dans tous les CCTP.

Des chapitres supplémentaires si nécessaire

En fonction du type de travaux, le candidat peut ajouter des chapitres spécifiques. Il s’agit d’informations complémentaires concernant notamment les mesures de sécurité ou de protection de l’environnement pendant l’exécution des prestations.

Découvrez les différents contenus attendus dans un CCTP en fonction de sa nature :

Un dossier CCTP complet et précis

Il est important de coordonner la rédaction du CCTP avec les autres documents de la consultation. Par exemple, la terminologie utilisée dans le CCTP doit être de préférence la même que celle usitée dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP).

Afin de satisfaire aux dispositions régissant les marchés publics, le CCTP doit également :

  • Prévoir un prix pour chaque prestation proposée,
  • Présenter les prestations par liste de lots dans le CCTP pour respecter le principe d’allotissement.

Consulter un exemple de CCTP permet de réussir sa rédaction.

Le contenu d’un CCTP pour une prestation de télésurveillance

Temps de lecture: 3 minutesCCTP et télésurveillance

Le Cahier des Clauses Techniques Particulières est un des éléments du dossier fourni par les candidats à un marché public. Le CCTP rassemble l’ensemble des clauses à caractère technique régissant les prestations proposées.

Ce document peut être rédigé par la direction des services techniques de l’entreprise candidate ou un bureau d’études externes.

Le CCTP de télésurveillance doit définir avec précision en quoi consiste la prestation proposée ainsi que ses modalités d’exécution.

Que contient un CCTP pour une prestation de télésurveillance ?

En règle générale, le CCTP pour une prestation de télésurveillance prend la forme d’un fichier texte accompagné d’annexes. Le décideur peut y retrouver tous les éléments techniques avec leurs explications détaillées. L’objectif de ce document est de lui permettre :

  • D’apprécier la qualité de la prestation offerte,
  • D’attribuer le marché en fonction des critères d’attribution définis.

Le rappel des prestations objet du marché

Le CCTP de prestation de télésurveillance reprend dans sa première partie :

  • Les dispositions générales du marché dont, notamment, son objet et sa durée,
  • Les listes des sites concernés par la prestation et leurs spécificités techniques,
  • Un descriptif succinct de la consistance de la prestation,
  • Des informations complémentaires.

Les spécifications techniques

S’agissant d’une mission à forte composante technique, le CCTP de télésurveillance consacre une autre partie aux spécificités techniques des installations :

  • Équipant les sites disposant déjà de moyens de protection et de détection,
  • À fournir pour les autres sites, éventuellement dans le cadre du marché,
  • Les modalités de transmission des informations, notamment la ligne téléphonique dédiée.

Les conditions d’exécution

Autre élément important du CCTP de télésurveillance : les conditions d’exécution de la prestation. Cette partie détaille notamment :

  • Les procédures de surveillance à distance et de traitements des alertes,
  • Le nombre et la fréquence des visites de contrôle et de tests,
  • Les délais d’intervention du SAV,
  • Le nombre de déplacements d’urgence compris au contrat,
  • Le remplacement des pièces défectueuses compris dans le contrat.

Les annexes du CCTP de prestation de télésurveillance

L’entreprise candidate peut par exemple joindre les annexes suivantes au CCTP de prestation de télésurveillance :

  • Une annexe financière,
  • Un plan localisant les bâtiments concernés par la télésurveillance,
  • Une description des alarmes par bâtiment,
  • Une liste des documents à fournir pour le suivi des interventions.

Quelles peuvent être les différentes prestations de télésurveillance figurant dans un CCTP ?

Un CCTP de télésurveillance comprend généralement les prestations suivantes :

  • La surveillance à distance des locaux concernés à des horaires précis ou 24/7,
  • L’intervention sur site en cas de non-réponse ou code erroné,
  • Le signalement à la police municipale,
  • Les rondes effectuées sur site,
  • Le gardiennage des lieux jusqu’à l’arrivée d’un personnel,
  • La transmission d’un récapitulatif mensuel.

Que faut-il attendre des entreprises candidates fournissant un CCTP de prestation de télésurveillance ?

Un CCTP qui couvre tous les aspects techniques de la prestation

Un CCTP de télésurveillance doit fournir des descriptions détaillées concernant tous les moyens utilisés pour assurer la sécurité des locaux.

Le CCTP doit par exemple préciser :

  • Les procédures de mise en place de la prestation pour chaque site,
  • Le lieu et les modalités de stockage des clefs des bâtiments télésurveillés,
  • Le traitement détaillé des alarmes dès leur arrivée au PC de télésurveillance,
  • Les délais maximum de traitement des alarmes et d’intervention sur site.

Une démarche proactive de la part de l’entreprise candidate

Le décideur souhaite également trouver dans un CCTP de prestation de télésurveillance des éléments montrant une démarche d’amélioration continue.

Dans cette optique, le récapitulatif mensuel doit être le plus possible détaillé et indiquer :

  • Le nom du site,
  • Le nombre d’événements reçus,
  • Le nombre de déplacements sur sites,
  • Le nombre d’essais sur site,
  • Le nombre de défauts techniques relevés,
  • Le nombre d’erreurs de manipulations constatées,
  • Le nombre de défauts dont la cause est indéterminée,
  • Le nombre total d’effractions.

Le CCTP de télésurveillance peut prévoir que soit jointe à chaque état une analyse assortie de recommandations.

Pour en savoir plus :

Tout savoir sur les assemblages du bois de charpente

Temps de lecture: 5 minutes
Charpentier qui vérifie l'assemblage du bois de charpente

Les charpentes sont constituées d’un assemblage de nombreuses pièces de bois et de métal. Cet élément indispensable de toute structure doit respecter des règles de construction bien précises afin d’apporter stabilité et protection à une construction.

Découvrez l’importance d’un bon assemblage du bois de charpente ainsi que les différents types d’assemblages utilisés par les charpentiers.

L’importance d’un bon assemblage du bois pour les charpentes

Les assemblages jouent un rôle déterminant dans le comportement des charpentes en bois. Un assemblage mal conçu peut causer des ruptures dans la structure d’un bâtiment.

Un bon assemblage doit :

  • Être ductile pour maintenir le bon comportement de la structure face à des sollicitations externes de tout type (séisme, coup de vent violent, etc.),
  • Avoir une bonne résistance mécanique afin de résister à une rupture pouvant être causée par des forces physiques (pression, traction, température, etc.),
  • Être rigide,
  • Être durable et résistant à l’usure dans le temps,
  • Conférer une excellente stabilité à la structure globale.

Au-delà de ces critères essentiels pour la pérennité d’un bâtiment, les assemblages jouent également un rôle dans l’esthétisme de la structure.

Le choix de l’assemblage et la façon dont les différentes pièces de bois sont assemblées apportent beaucoup de charme à un bâtiment.

Les types d’assemblages du bois de charpente

Il existe plusieurs types d’assemblages de pièces de bois. Le choix de l’une ou l’autre technique dépend principalement de la configuration des pièces et des contraintes auxquelles la structure doit résister.

L’assemblage à recouvrement

L’assemblage à recouvrement consiste tout simplement à faire chevaucher une partie de deux pièces de bois l’une sur l’autre. Ces assemblages peuvent prendre la forme d’un T, d’un X ou encore d’un L.

Il existe deux variantes de l’assemblage à recouvrement : en sifflet ou à mi-bois.

L’assemblage à recouvrement en sifflet consiste à recouvrir une partie d’une pièce de bois avec une seconde pièce et à les fixer ensuite à l’aide de vis ou de clous. 

L’assemblage à recouvrement à mi-bois consiste également à faire se chevaucher deux pièces, mais une encoche est réalisée au préalable sur chacune des pièces de bois.

Les deux pièces de bois sont emboîtées l’une dans l’autre au niveau des sections encochées. Cela permet d’apporter une résistance supplémentaire à l’assemblage. Notez que l’épaisseur des encoches varie en fonction du projet.

L’assemblage bout à bout

La technique d’assemblage du bois de charpente bout à bout est la plus simple à mettre en œuvre.

Deux pièces de bois sont reliées l’une à l’autre par leur extrémité. Celles-ci peuvent être vissées ou collées, si l’ouvrage se prête au collage.

L’assemblage bout à bout à sifflet consiste à couper les extrémités des deux pièces de bois à des angles opposés. Les pièces sont ensuite assemblées par leur extrémité en onglet de sorte à former un angle aigu.

Cette technique permet de renforcer la résistance à la compression.

L’assemblage à tenon et mortaise

Les assemblages à tenon et mortaise sont utilisés pour construire des structures solides depuis de très nombreuses années.

Cette technique d’assemblage consiste à introduire une extrémité d’une pièce de bois, le tenon, dans une cavité creusée dans une autre pièce de bois, la mortaise.

Les charpentiers ont souvent recours à l’assemblage à tenon et mortaise, car cette technique offre une excellente stabilité à la structure.

Les anciens assemblages en tenon et mortaise sont cependant peu résistants aux contraintes comme les secousses d’un séisme ou des vents violents.

Les erreurs à éviter pour la construction d’une charpente en bois

Certaines erreurs sont généralement observées durant la construction d’une charpente en bois. Il s’agit le plus souvent d’erreurs qui proviennent des assemblages et de la protection des bois de charpente.

Utiliser des clous qui fonctionnent “à l’arrachement”

Les clous sont pratiques et rapides à utiliser pour réaliser les travaux de charpente en bois.

Les clous offrent cependant très peu de résistance à “ l’arrachement” en cas de fortes intempéries. Le vent peut aspirer le toit perpendiculairement en cas d’usage de clous.

La solution recommandée pour donner une résistance supérieure à la structure est d’utiliser des assemblages de pièces de bois qui s’entremêlent.

La même logique s’applique pour le recouvrement de la charpente en bois. Il est recommandé de fixer les tuiles à l’aide de vis et de clous insérés sur le côté afin d’éviter un arrachement.

Ne pas respecter le plan de la charpente

Une charpente est une structure qui est constituée par l’assemblage d’une multitude de pièces de bois. Chaque pièce de bois, quelle que soit sa taille, joue un rôle capital dans la solidité de la structure globale.

La localisation ainsi que le rôle de chaque pièce de bois sont indiqués de manière précise au sein du plan de la charpente qui est réalisé par un bureau d’études.

Il est indispensable de bien suivre le plan afin de n’oublier aucune pièce. Une pièce manquante peut entraîner une perte drastique de solidité et l’effondrement de la construction.

Réaliser un aboutage de pièces de bois en portée

L’aboutage de deux pièces de bois est une pratique utilisée par tous les charpentiers. Cela permet d’obtenir la longueur nécessaire lorsqu’une pièce de bois est trop courte.

Il est préférable de réaliser ce type d’assemblage sur un appui. Si un aboutage est réalisé en portée, c’est-à-dire au milieu de la charpente, cela peut réduire la résistance de la section de bois.

Si un assemblage bout à bout est requis en portée, il est indispensable de renforcer la résistance. Le raccordement entre les deux pièces de bois ne doit présenter aucun espace.

L’utilisation d’un renfort avec des plaques métalliques ou des moises en bois pointées permet également de renforcer la solidité de la section.

Réaliser un assemblage tenon-mortaise sans mesure précise

L’assemblage en tenon-mortaise est particulièrement apprécié pour le charme apporté aux charpentes en bois.

Il est cependant primordial de réaliser des mesures précises pour que cet assemblage apporte une bonne résistance à la structure.

Si la mortaise qui reçoit le tenon est légèrement trop grande, la structure risque de bouger en cas de contraintes. Une cavité trop vaste de seulement quelques millimètres peut avoir des conséquences dramatiques en cas de vents puissants ou de séisme.

Techniques utiles pour renforcer les installations

Voici quelques techniques utiles qui permettent de renforcer la solidité d’une installation :

  • Rehausser les pieds des poteaux en bois de charpente pour les protéger contre l’humidité en utilisant des platines d’ancrage ou des solages en béton,
  • Protéger le bois de charpente contre l’humidité du béton en le recouvrant d’un feutre,
  • Renforcer la stabilité de la charpente en bois à l’aide de contreventements.

Rappelons que la charpente en bois joue un rôle essentiel sur la solidité globale d’une construction.

Pour obtenir un résultat durable, solide et esthétique, la planification et la construction doivent être réalisées par des professionnels expérimentés.

Questions fréquentes sur les assemblages de bois de charpente

Est-il préférable d’utiliser un assemblage traditionnel ou moderne lors de la construction d’une charpente ?

Les assemblages traditionnels de type tenon-mortaise sont moins résistants que les assemblages modernes. Cela est d’autant plus vrai dans les régions susceptibles de subir des tempêtes ou des séismes. Découvrez les techniques à privilégier pour la construction de charpentes en bois.

Comment éviter que les pieds de poteaux d’une charpente baignent dans l’eau ?

Pour cela il suffit d’utiliser des solages en béton afin de rehausser les pieds de poteaux, ou encore d’utiliser des platines d’ancrage. Apprenez les techniques nécessaires à la construction d’une bonne charpente.

Quelle certification doit avoir un appareil de levage ?

Temps de lecture: 3 minutesAppareil de levage qui possède sa certification

Activité de manutention impliquant l’utilisation de nombreux appareils tels que des grues, ponts roulants, portiques et autres treuils, le levage industriel est réglementé et très encadré.

À ce titre, la certification des appareils de levage garantit le respect des directives applicables à de telles machines, lesquelles sont soumises à des normes précises. Nous vous proposons d’en apprendre davantage dans les lignes qui suivent.

Notez que ces appareils de levage doivent également être contrôlés grâce à des VGP.

Zoom sur la certification des appareils de levage

En France, depuis fin 2009, les appareils et accessoires de levage sont réglementés par la Législation Européenne, sous l’égide de la Directive 2006/42/CE relative aux machines.

Afin d’assurer que les fabricants d’appareils de levage respectent les directives applicables à de telles machines, ces derniers ou leurs mandataires doivent posséder un agrément : l’ISO 9000.

Limitée dans le temps, l’homologation ISO 9000 garantit la production de matériels sûrs, fiables et respectueux des nombreuses normes et réglementations en vigueur.

À noter qu’un fabricant homologué ISO 9000 a la possibilité d’auto-certifier CE les appareils ou accessoires de levage qu’il fabrique. Cette certification est, en effet, autorisée par les nouvelles réglementations européennes.

Pour l’utilisateur, la certification CE est l’assurance que l’appareil ou accessoire de levage répond aux normes en vigueur.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’agrément à l’ISO 9000 est attribué, pour une période renouvelable de trois ans, par des organismes habilités par les États des pays membres de la Communauté Européenne.

Des organismes habilités par les Ministères du Travail des pays de la Communauté Européenne peuvent être délégués pour contrôler les appareils de levage auto-certifiés une fois que ces derniers sont sortis d’usine.

Rappelons que les appareils et accessoires de levage doivent également porter la C.M.U (charge maximale d’utilisation, ou charge de rupture) par marquage ou plaquette solidement fixée.

La déclaration CE : un certificat obligatoire pour les appareils de levage

En amont de la certification des appareils de levage, le fournisseur doit établir une déclaration CE, dite « déclaration de conformité du matériel ». Par le biais de cette déclaration, le fournisseur s’engage à ce que son appareil ou accessoire de levage respecte les normes en vigueur. La déclaration CE est un document obligatoire qui engage la responsabilité du fournisseur.

De l’importance d’utiliser un appareil qui respecte les certifications

Utiliser des appareils de levage qui respectent les certifications est important pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, l’intérêt de la certification des appareils de levage est de garantir l’extrême fiabilité du matériel, une façon de prévenir tout accident lors de son utilisation.

De ce fait, au même titre que les examens d’adéquation d’un appareil de levage (contrôle VGP ou toute autre vérification ponctuelle), la certification garantit le bon fonctionnement de l’appareil et vise à protéger les travailleurs sur les chantiers.

En cas de non-certification du matériel utilisé, le chef d’entreprise prend le risque de perdre son honorabilité. Outre d’éventuelles poursuites civiles, un manquement à ses obligations peut engager sa responsabilité pénale en cas d’accident corporel. Le dirigeant d’entreprise peut alors encourir une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

Pour en savoir plus sur les appareils de levage et leur sécurité, n’hésitez pas à consulter les articles suivants :