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VGP de chariot : ce qu'il faut savoir

Chaque entreprise utilisant des chariots a l’obligation de leur faire passer une vérification générale périodique, ou VGP, de chariot.

Ces contrôles, imposés par le Code du travail, ont pour objectif de détecter les anomalies que peuvent présenter les équipements et prévenir les risques et les accidents. Ceux-ci doivent être effectués tous les six mois pour les chariots élévateurs et tous les ans pour les chariots sans fonction de levage.

La VGP d’un chariot : quels sont les chariots élévateurs concernés ?

Les vérifications générales périodiques sont obligatoires pour tous les chariots élévateurs pouvant élever leur charge à plus de 60 cm de hauteur. Cependant, le Code du travail stipule que vous devez vous assurer que tous vos équipements ne sont pas défectueux.

Cela inclut donc les transpalettes manuels qui doivent également faire l’objet d’un contrôle afin de s’assurer que les personnes qui les utilisent n’encourent aucun risque.

Voici les différentes catégories de chariots élévateurs concernées par la vérification générale périodique tous les six mois :

  • La catégorie 2 : gerbeurs électriques à conducteur accompagnant,
  • La catégorie 3 : chariots élévateurs à fourches en porte-à-faux avec une capacité de levage inférieur ou égal à 6 T,
  • La catégorie 4 : chariots élévateurs à fourches en porte-à-faux avec une capacité de levage comprise entre 6 et 10 T,
  • La catégorie 5 : chariots à mât rétractable,
  • La catégorie 6 : chariots hors production.

Contrairement à la VGP d’un chariot de catégorie 3 par exemple, l’arrêté du 1er mars 2004 précise que la vérification peut avoir lieu annuellement pour les chariots n’ayant pas de fonction de levage.

La catégorie 1 concerne les transpalettes électriques à conducteur porté, qui ne sont pas soumis à la vérification générale périodique.

L’utilisation de longue durée ou dans un environnement corrosif peut détériorer plus rapidement un chariot élévateur. Dans ce cadre, et selon l’article R. 4721-11, l’inspection du travail peut exiger des vérifications plus fréquentes.

Parallélement aux VGP, les appareils de levage doivent répondre à une certification bien précise. Cela permet, entre autres, de protéger les utilisateurs de l’appareil.

Les différents contrôles réalisés lors des VGP pour les chariots

Deux types de contrôle VGP sont effectués : le contrôle statique et le contrôle dynamique.

Le contrôle statique

Il s’agit d’une inspection à l’arrêt de l’état général de l’appareil de levage et de ses organes de sécurité pour détecter les pièces éventuellement défectueuses.

Voici les principaux points qui font partie de ce contrôle :

  • Les câbles et chaînes de charge,
  • Les limiteurs d’orientation, de charges et de course,
  • Le dispositif contrôlant la descente des charges,
  • Les freins,
  • Le dispositif de freinage et de calage.

Le contrôle dynamique

La VGP statique est complétée par un essai en fonctionnement des différentes fonctions du chariot élévateur :

  • Déclenchement du limiteur de charge et de mouvement de renversement avec une masse supérieure de 10 % à la capacité nominale du chariot,
  • Essais du dispositif de contrôle de la descente de charges et des freins,
  • Etc.

Le chef d’entreprise doit mettre à la disposition de l’organisme chargé d’effectuer le contrôle un local sécurisé pour les manœuvres, des masses, un conducteur habilité et toute la documentation afférente à l’engin.

Qui peut effectuer la VGP pour chariot catégorie 3 et autres catégories ?

La VGP doit être réalisée par une personne qualifiée extérieure à l’entreprise ou en interne sous la responsabilité du chef d’entreprise.

Les contrôleurs des organismes agréés spécialisés dans le conseil en maîtrise des risques peuvent réaliser la VGP d’un chariot élévateur.

Pour en savoir plus sur les différentes VGP, n’hésitez pas à consulter les pages suivantes :