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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

L’importance des normes électriques dans les bâtiments publics

Temps de lecture: 3 minutes

Respect des normes électriques dans un bâtiment public

Les bâtiments publics sont des structures amenées à recevoir un nombre plus ou moins important de visiteurs dans leur enceinte.

Afin d’assurer la sécurité des installations et des personnes, ces établissements ont l’obligation de respecter certaines normes, dont une réglementation spécifique aux installations électriques. Des contrôles doivent d’ailleurs être réalisés pour la sécurité électrique.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir concernant les normes électriques des bâtiments publics.

Les normes électriques des bâtiments publics : que dit la loi ?

La norme électrique est l’une des plus importantes en raison des accidents fréquents liés à une mauvaise mise en place ou à la vétusté des composants électriques. Il est donc primordial de réaliser des contrôles électriques en ERP.

Qu’est-ce qu’un bâtiment public aux yeux de la loi ?

Un bâtiment public, également appelé ERP, est un établissement recevant du public. Toute personne admise, hors membre du personnel de l’établissement, est considérée comme faisant partie du public.

Un bâtiment tertiaire accueillant uniquement ses travailleurs n’est pas considéré comme étant un ERP.

Les ERP sont répartis en cinq catégories en fonction de la capacité d’accueil du public :

  • ERP de catégorie 1 : plus de 1 500 personnes,
  • ERP de catégorie 2 : de 701 à 1 500 personnes,
  • ERP de catégorie 3 : de 301 à 700 personnes,
  • ERP de catégorie 4 : de 1 à 300 personnes,
  • ERP de catégorie 5 : inférieur aux seuils d’assujettissement fixés par le règlement de sécurité pour chaque type d’exploitation.

La norme électrique NF C 15-100 pour les bâtiments publics

La réglementation électrique des bâtiments tertiaires est dictée par la norme NF C 15-100. Cette dernière définit les règles de conception, de mise en œuvre et de vérification des installations électriques en basse tension en France.

Toutes les installations électriques neuves ou ayant subi des modifications importantes sur leur structure doivent la respecter.

L’objectif de la norme NF C 15-100 est d’assurer la protection des équipements et des personnes en instaurant des règles définissant les caractéristiques des installations électriques.

Les professionnels disposent de toutes les informations requises pour répondre aux exigences imposées en matière de sécurité et de qualité des installations.

Quelles sont les spécificités de la norme électrique pour les bâtiments tertiaires ?

Il existe un nombre conséquent de règles spécifiques pour les bâtiments publics en raison de la complexité de leurs installations électriques.

Les risques d’accident sont également plus élevés en raison du nombre important de personnes dans certains ERP.

Les principales exigences en termes de sécurité

Toute installation électrique d’un ERP doit obligatoirement respecter certains impératifs de sécurité :

  • Assurer la protection du public contre les risques liés à un contact avec une masse conductrice ou une partie active hautement dangereuse,
  • Garantir une distribution électrique parfaitement sécurisée et organisée,
  • Réduire les risques d’incendie, faciliter l’intervention des secours et assurer le fonctionnement des systèmes de sécurité,
  • Disposer d’un nombre suffisant d’interrupteurs différentiels et de circuits électriques,
  • Avoir un ou plusieurs dispositifs permettant une coupure d’urgence,
  • Etc.

Les contrôles obligatoires des installations électriques

Trois vérifications sont obligatoires pour les ERP :

  • La vérification avant la mise sous tension,
  • La vérification initiale avant la mise en service des installations électriques,
  • Le contrôle périodique annuel.

Ces contrôles doivent être réalisés par un bureau de contrôle électrique accrédité par le COFRAC (Comité Français d’accréditation).

Pour en savoir plus :

Pourquoi faire appel à un bureau de contrôle électrique ?

Temps de lecture: 3 minutes

Technicien d'un bureau de contrôle électrique

Selon de Code du travail, toute entreprise employant au moins un salarié a l’obligation d’assurer la sécurité de l’ensemble de son personnel et des visiteurs.

Cela sous-entend que les installations électriques doivent respecter des normes strictes en matière de sécurité à la mise sous tension, mais également au fil des années. Les vérifications des installations électriques doivent être réalisées par un bureau de contrôle électrique accrédité par le Cofrac.

Découvrez quelles sont les missions de ces organismes de contrôle électrique et quelques éléments à considérer afin de choisir le prestataire idéal.

Le bureau de contrôle électrique : définition et missions

Un bureau de contrôle électrique est un organisme accrédité par l’Etat pour le contrôle des installations électriques d’une entreprise ou d’un établissement public. Il s’agit d’un tiers neutre qui accompagne et conseille ses clients afin que leurs équipements électriques respectent les normes en vigueur.

Le but de cet accompagnement est d’assurer la sécurité des biens et des personnes en identifiant une éventuelle défaillance dans une installation électrique.

Les missions des organismes agréés pour le contrôle des installations électriques

Un bureau de contrôle électrique a plusieurs missions :

  • Vérifier la conformité des installations électriques par rapport aux normes légales en vigueur,
  • Réaliser la vérification initiale et les contrôles périodiques des installations,
  • Réaliser un compte-rendu comprenant les risques et les corrections à apporter suite à la vérification,
  • Accompagner, suivre et conseiller le client dans le contrôle et le maintien en conformité de ses installations électriques.

Quelles sont les vérifications obligatoires réalisées par un bureau de contrôle électrique ?

Plusieurs vérifications doivent être réalisées par un bureau de contrôle électrique accrédité par le Cofrac.

Ces vérifications sont obligatoires pour tout établissement privé ou public employant du personnel et accueillant du public. Notez d’ailleurs qu’il existe des spécificités au contrôle électrique des ERP.

La vérification avant la mise sous tension – Consuel

Lorsqu’une installation électrique est neuve ou que celle-ci a subi des modifications importantes sur sa structure, il est obligatoire d’obtenir une attestation de conformité.

Après la vérification du bureau de contrôle électrique, le raccordement définitif au réseau électrique peut être réalisé.

La vérification initiale des installations électriques

Après le raccordement au réseau électrique, il est nécessaire de réaliser la vérification initiale des installations électriques juste avant leur mise en service. Ce contrôle permet de vérifier que les installations respectent toutes les normes de sécurité.

Le bureau de contrôle vérifie par exemple :

  • Le positionnement et l’isolation des armoires électriques,
  • La bonne réalisation de la mise en terre,
  • Les matériaux utilisés,
  • Les systèmes de coupure d’urgence,
  • La présence des pictogrammes obligatoires assurant le marquage électrique,
  • Etc.

La vérification périodique annuelle

Une vérification périodique de l’ensemble de l’installation électrique doit être réalisée chaque année.

Ce contrôle permet de vérifier la présence de défaillances éventuelles pouvant entraîner des accidents ou réduire les performances des équipements électriques.

Le contrôleur technique vérifie par exemple :

  • La propreté des installations et de leur environnement proche (poussière, humidité, déchets, etc.),
  • L’état des équipements,
  • La conformité des nouveaux équipements ajoutés après le dernier contrôle périodique,
  • Etc.

Comment bien choisir son organisme de vérification d’installation électrique ?

Afin de choisir un organisme de vérification d’installation électrique, il est recommandé de tenir compte de plusieurs éléments.

La réactivité est certainement le point le plus important. Les petits bureaux de contrôle électrique accrédités sont généralement plus réactifs que les grands organismes très populaires. Un manque de réactivité peut avoir un impact négatif sur les entreprises et leur productivité. Un commerce en attente d’un contrôle électrique avant la mise sous tension (Consuel) peut perdre plusieurs jours d’activité si la réactivité n’est pas suffisante.

Il est également important de demander plusieurs devis afin de pouvoir comparer les prix, mais également les délais d’intervention et de remise des rapports.

Pour terminer, le bureau de contrôle électrique doit être à l’écoute, comprendre parfaitement toutes les attentes de son client et assurer un suivi personnalisé.

Pour en savoir plus sur le contrôle électrique, n’hésitez pas à consulter les articles suivants :

Aide Régionale à la Construction Durable

Temps de lecture: 4 minutes
L'aide à la construction durable

L’aide à la relance de la construction durable a été mise en place par le Gouvernement afin d’aider financièrement les communes à créer des logements supplémentaires.

Découvrez en détails les objectifs, les conditions d’éligibilité et le montant octroyé en fonction du projet de construction.

Qu’est-ce que l’aide à la relance de la construction durable ?

L’aide à la relance de la construction durable est un plan de reprise économique mis en place par le Gouvernement. Une enveloppe de 350 millions d’euros est prévue sur deux ans : du 1er septembre 2020 au 31 août 2022.

Cette somme permet de soutenir les communes en participant au financement de leurs investissements permettant d’améliorer le cadre de vie des habitants.

Quels sont les objectifs de ce dispositif de relance économique ?

L’aide à la relance de la construction durable a plusieurs objectifs :

  • Réduire l’expansion urbaine et préserver les zones naturelles, agricoles et forestières en construisant sur des terrains déjà urbanisés ou ouverts à l’urbanisation,
  • Favoriser le développement d’équipements publics et d’aménités urbaines afin de pouvoir recevoir de nouveaux habitants sur la commune,
  • Augmenter la production de logements neufs individuels et collectifs, principalement dans les communes où les besoins en logements sont importants.

Quelles sont les communes éligibles ?

Toutes les communes françaises métropolitaines et d’outre-mer sont éligibles à recevoir une aide financière.

Les communes carencées selon l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) sont cependant exclues.

La loi SRU impose à certaines communes de disposer d’au moins 25 % de logements sociaux d’ici 2025. Seules les communes remplissant les trois conditions ci-dessous sont concernées par la loi SRU :

  • Avoir au moins 3 500 habitants,
  • Faire partie d’une agglomération de plus de 50 000 habitants,
  • Une commune de l’agglomération doit comprendre au moins 15 000 habitants.

Un inventaire annuel est réalisé chaque année afin de calculer le pourcentage de logements sociaux sur la commune. Lorsqu’une commune ne remplit pas les objectifs fixés, celle-ci est qualifiée de carencée.

Les constructions éligibles

Tous les projets de construction comprenant au moins deux logements et ayant reçu un permis de construire valide sont éligibles à recevoir une aide financière.

Il existe cependant une exception pour la construction de certains biens neufs. Si le bien est construit sur un terrain nu (dépourvu de construction) situé dans une commune faisant partie de la zone C du zonage ABC, aucune aide n’est octroyée.

Le zonage ABC a été mis en place en 2003 et permet de caractériser la tension du marché du logement en séparant le pays en cinq zones : A bis, A, B1, B2 ou C. Un marché est considéré comme tendu lorsque l’offre de logement ne permet pas de répondre à la demande locale. La zone A bis est la plus tendue, tandis que la zone C est considérée comme la moins tendue.

La construction d’une maison individuelle n’est pas éligible à l’aide à la construction durable.

Le montant de l’aide à la construction durable

Le montant de l’aide est de 100 € par m² de surface de logement neuf dépassant un certain seuil de densité. Chaque commune fait partie d’une catégorie qui lui est attribuée en fonction de la répartition de sa population sur son territoire.

Les seuils de densité sont classés de la manière suivante :

  • Catégorie 1 : 2,2
  • Catégorie 2 : 1,5
  • Catégorie 3 : 1
  • Catégorie 4 : 0,8
  • Catégorie 5 : 0,5

La densité d’un projet de construction se calcule sur base des informations contenues dans le permis de construire. Celle-ci est établie en divisant le nombre total de mètres carrés de logement (existants + nouveaux) par la superficie du terrain.

Un bonus de 20 % est octroyé pour tous les projets de réhabilitation incluant obligatoirement une opération de démolition et de reconstruction. Le chantier doit cependant être situé dans une commune ayant soit :

  • Signé un projet partenarial d’aménagement (PPA),
  • Signé une opération de revitalisation de territoire (ORT).

La transformation de bureaux en logements offre un bonus de 50 %.

L’aide financière est automatiquement versée à la commune fin août 2022 pour toutes les constructions disposant d’un permis de construire délivré entre septembre 2021 et août 2022.

L’aide régionale à la construction en Martinique : principe et modalités

L’aide régionale à la construction durable (ARCD) est proposée par le Conseil régional de la Martinique.

Celle-ci est destinée à financer les frais liés aux études garantissant le respect des règles parasismiques et paracycloniques pour une nouvelle construction.

L’aide est octroyée pour :

  • La construction d’une maison individuelle de moins de 170 m² et à usage d’habitation principale,
  • La construction d’un immeuble à appartements comprenant au maximum huit logements et non destiné à la vente.

Comment bénéficier de l’ARCD ?

Afin de bénéficier de cette aide régionale, il est nécessaire de choisir quatre professionnels conventionnés par la Région Martinique afin de réaliser :

  • Une étude de sol (bureau d’études de sol),
  • Les plans pour le permis de construire (architecte),
  • Les plans d’exécution (bureau d’études techniques),
  • Le contrôle des plans et du chantier (bureau de contrôle technique).

L’architecte en charge du projet s’occupe de remettre le dossier de demande de subvention au maître d’ouvrage. Ce dernier doit ensuite transmettre la demande au Conseil Régional, au plus tard un mois après le dépôt du permis de construire.

Quel est le montant de l’aide ?

Un montant forfaitaire est remboursé afin de couvrir les honoraires des professionnels.

Le montant octroyé varie selon le type de construction :

  • 14 000 € pour la construction d’une maison individuelle,
  • 2 500 € par appartement pour les immeubles à appartements,
  • 10 000 € pour la construction d’une maison individuelle en passant par un constructeur de maisons individuelles conventionné.

Questions fréquentes sur les aides régionales à la construction durable

Quel est le montant de l’aide régionale à la construction durable en Martinique ?

Le montant de l’aide régionale à la construction durable (ARCD) s’élève à 14 000 € lors d’un projet de construction.

Est-il possible d’utiliser une aide régionale à la construction durable pour construire une maison secondaire en Martinique ?

Non. Pour bénéficier de l’ARCD, votre projet de construction doit concerner votre résidence principale.

Quel bois privilégier pour construire sa terrasse ?

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Savoir quel bois choisir pour sa terrasse

Noble, durable et confortable, le bois permet de créer une terrasse conviviale et chaleureuse ouvrant vers un jardin ou une piscine. Cependant, tous les bois ne s’utilisent pas sur une terrasse.

Découvrez dans cet article quel bois choisir pour construire votre terrasse et comment l’entretenir pour en profiter le plus longtemps possible.

Quel bois choisir pour sa terrasse ?

Les classes de bois à privilégier pour une terrasse

Il existe cinq classes d’emploi pour l’usage du bois. Celles-ci permettent de bien choisir son bois en fonction de son utilisation (meuble intérieur, terrasse extérieure, parquet, etc.).

Les classes 1 et 2 sont conseillées pour un usage du bois en intérieur ou sous abri. Les bois de ces classes ne supportent pas un taux d’humidité supérieur à 20 %.

La classe 3 peut être installée en extérieur car celle-ci résiste aux intempéries. Cette classe n’est cependant pas très résistante à l’humidité stagnante. L’utilisation du bois de classe 3 est donc préférable pour les bardages qui sont des surfaces verticales sur lesquelles l’eau s’écoule facilement.

Pour s’adapter à une exposition extérieure en terrasse (surface horizontale), il est recommandé d’utiliser un bois de classe 4. Ces bois peuvent supporter un contact direct avec le sol et l’eau douce. Le bois de classe 4 se montre également résistant face aux champignons et aux insectes xylophages.

Le bois de classe 5 résiste à l’eau de mer. Ce bois est donc destiné à la construction d’un ponton ou d’une terrasse en bord de mer.

Quel type de bois utiliser pour une terrasse ?

Pour une utilisation en terrasse, les bois peuvent être rangés en quatre grandes familles : les pins, les bois exotiques, les bois thermochauffés et les bois composites.

1. Les terrasses en pins (bois résineux)

Le pin autoclave

Il s’agit d’un pin traité avec injection sous pression d’un produit chimique le rendant imputrescible. Anciennement proposé dans une teinte verdâtre, vous le trouverez aujourd’hui la plupart du temps coloré d’un « brun autoclave ».

Ce bois est l’option la moins onéreuse pour un plancher de terrasse. Le pin autoclave offre une durée de vie d’environ 15 ans.

Le Red Cedar

Ce bois provient d’Amérique du Nord et est naturellement résistant sans aucun traitement. Celui-ci prend une belle teinte grise avec le temps. Sa durée de vie est d’une quinzaine d’années. Son prix est le plus élevé parmi les bois résineux.

Le douglas

Également appelé pin d’Oregon, le douglas pousse localement en France. C’est le bois le plus utilisé pour la construction en bois en raison de sa grande résistance aux champignons et aux insectes.

Le douglas possède une teinte saumonée. Pour parfaire son aspect naturel et sa texture, vous pouvez appliquer un saturateur de teintes « douglas », brun ou gris.

Sa durée de vie est d’une quinzaine d’années.

Le mélèze

Ce bois assez clair est naturellement imputrescible. Sa durée de vie est, en moyenne, de 20 à 30 ans.

2. Les terrasses en bois exotiques

Grâce à leur densité, les bois exotiques sont plus résistants aux intempéries et aux tâches que les pins.

Le padouk

Ce bois originaire d’Afrique centrale est rouge avec un beau veinage. Le padou possède l’avantage d’avoir une durée de vie quasi illimitée. Son autre avantage est sa densité qui ne fait pas d’échardes.

L’ipé

L’ipé est un bois originaire d’Amérique du Sud. De couleur brun-rouge foncé, celui-ci possède un très beau veinage. L’ipé présente une excellente durabilité et une grande résistance mécanique.

L’ipé peut convenir pour des pontons et est également parfait pour les decks de piscines, toujours exposés à l’eau. Notons cependant que son prix a flambé du fait de la demande croissante.

Le cumaru

Ce bois vient d’Amérique du Sud. Malgré sa grande résistance aux tâches, le cumaru est assez nerveux et peut se déformer en cas de mauvais séchage.

Le teck

Le teck est un bois originaire d’Asie. Celui-ci est protégé et difficile à obtenir, son prix est de ce fait conséquent.

3. Les terrasses en bois thermochauffés

Les bois locaux, comme le frêne et le peuplier, peuvent couvrir les terrasses si ceux-ci ont reçu un traitement qui les durcit appelé « rétification ».

Chauffés à plus de 200 °C dans un four, ces bois deviennent plus résistants aux insectes et aux champignons. Ceux-ci subissent peu les dégradations liées à l’humidité environnante.

Les bois thermochauffés possèdent une durée de vie d’environ vingt ans.

4. Les terrasses en bois composites

Le bois composite est constitué de matière plastique et de fibres de bois, ou parfois de fibres végétales comme le chanvre ou le bambou. Son aspect reste identique dans le temps, à l’inverse du bois, qui évolue. Le composite peut être considéré comme une alternative au bois exotique.

Le principal avantage du bois composite est de pouvoir poser les lames de terrasse avec des fixations invisibles. À la différence des lames en bois naturel qui se vissent, les bois composites possèdent des fixations qui se clipsent.

Bon à savoir :

Les bois répondant aux critères d’exploitation raisonnable et de gestion durable des forêts sont signalisés par le label FSC.

Entretien d’une terrasse en bois

Une fois votre deck fini, il est primordial de penser à son entretien. Celui-ci vous permettra de conserver un beau deck des années durant.

Orientées horizontalement, les lames subissent de plein fouet la pluie, l’eau stagnante et les ultraviolets.

Après un nettoyage à l’eau en profondeur, et éventuellement un sablage, choisissez une lasure ou un vernis qui soit adapté à l’essence de bois choisie. La fréquence de l’entretien varie entre un et trois ans.

Notons également que tous les bois de terrasse ont tendance à griser naturellement.  À titre d’exemple, si le padouk n’est pas couvert de saturateur, celui-ci devient gris argent en trois à quatre mois sous l’action de la lumière. Les autres essences grisent en général en deux ans.

Si vous regrettez la teinte d’origine du bois, sachez qu’il existe des produits professionnels dégriseurs. Vous pouvez également passer régulièrement un saturateur de la couleur souhaitée.

Questions fréquentes sur la construction de terrasses en bois

À quel budget s’attendre pour construire une terrasse en bois ?

En fonction du type de bois sélectionné, il faut compter entre 15 et 100 € par mètre carré pour la matière première. La pose par un professionnel coûte en moyenne entre 40 et 60 € du mètre carré.

Quel type de bois choisir pour construire une terrasse ?

Pour construire une terrasse en bois, il faut choisir idéalement un bois de classe d’emploi 4 qui a une bonne résistance à l’eau douce. Le pin ou les bois exotiques sont souvent les plus recherchés pour une terrasse en bois résistante.

Comment se produit un glissement de terrain ?

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Glissement de terrain sur une route

Un glissement de terrain est un phénomène géologique pouvant avoir des conséquences dramatiques sur les constructions et les personnes situées à proximité de la zone concernée.

Découvrez comment se produit un glissement de terrain et quels sont les moyens de prévention et de protection permettant de limiter les risques.

Comment se produit un glissement de terrain ? Causes et facteurs de risques

Glissement de terrain : définition

Un glissement de terrain est défini comme le déplacement vers le bas d’une masse de débris, de terre ou de roches sur une pente. Les volumes de terre et de débris concernés varient de quelques mètres à plusieurs millions de mètres cubes.

La surface de rupture du terrain, également appelée surface de cisaillement, peut être :

  • Plane lorsque cette surface est droite,
  • Rotationnelle lorsque celle-ci est courbée.

La vitesse de déplacement du terrain lors d’un glissement est généralement lente avec un mouvement de seulement quelques millimètres à quelques mètres par an. Dans certains cas plus alarmants, cette vitesse peut atteindre plusieurs mètres par jour, voire par seconde.

En France, ce sont les régions montagneuses comportant de nombreux reliefs (collines, montages, etc.) qui sont les plus exposées aux glissements de terrain.

Comprendre le glissement de terrain

Les causes et les facteurs aggravants des glissements de terrain

Les glissements de terrain possèdent trois causes principales : la nature des sols et l’hygrométrie, le chargement et l’activité humaine.

La nature des sols et l’hygrométrie

L’hygrométrie, qui correspond à la mesure du taux d’humidité dans l’air, a un impact important sur les propriétés mécaniques des différents types de sol. Les glissements de terrain sont effet beaucoup plus fréquents en période de fortes pluies.

Les sols argileux sont très sensibles à l’eau, et par conséquent, plus propices aux glissements de terrain. La raison à cela est que ces sols absorbent facilement l’eau. La charge et la décharge du sol en eau provoque de l’érosion et rend ainsi le terrain plus fragile.

De plus, l’eau peut être amenée à geler une fois présente dans le sol. L’eau gelée prend plus de place et fait subir au sol des contraintes internes importantes. Le dégel de l’eau provoque des déplacements plus ou moins importants dans le sol afin que celui-ci reprenne sa configuration d’avant le gel.

Le chargement

Le chargement d’un terrain correspond à tous les éléments qui pèsent sur ce dernier.

L’augmentation des charges en amont de la pente influence la probabilité qu’un glissement de terrain se produise.

La construction d’un immeuble, la chute d’un rocher ou la fonte de glace d’un flanc de montagne sont quelques exemples pouvant augmenter les charges en amont de la pente.

Une diminution des appuis du sol au pied de la pente peut avoir des conséquences tout aussi importantes.

Cette diminution des appuis en aval peut provenir :

  • De l’érosion du sol provoquée par de l’eau stagnante située en bas de la pente,
  • D’un décaissement permettant de mettre un terrain à niveau en enlevant sa couche de terre supérieure.
Facteur de glissement : l'augmentation des charges

L’activité humaine

L’activité humaine, comme l’agriculture, peut augmenter le risque de glissement. La déforestation, l’irrigation ou encore l’excavation sont quelques-unes des opérations courantes permettant de rendre un terrain propice à une activité agricole.

Ces activités ont cependant tendance à augmenter la teneur en eau des terrains. De plus, les racines des plantes et des arbres permettent de stabiliser la pente.

La zone sismique : facteur aggravant

Les terrains situés en zone sismique subissent des efforts horizontaux beaucoup plus importants en cas de secousses. Ces efforts supplémentaires augmentent considérablement le risque de glissement de terrain.

Les conséquences possibles d’un glissement de terrain

La soudaineté et le caractère imprévisible des glissements de terrain constituent un danger pour les biens et les personnes. Les conséquences sont généralement catastrophiques, principalement lorsque la masse en déplacement est importante.

Les dommages causés par un glissement de terrain peuvent toucher :

  • Les biens et les personnes situés sur le terrain en mouvement,
  • Les biens et les personnes situés en aval et touchés par l’amas de terre et de débris.

Fort heureusement, la plupart de ces phénomènes ne touchent qu’une ou deux constructions grâce au faible volume de la masse en déplacement. Des mesures préventives permettent également de limiter l’exposition des biens et des personnes aux glissements de terrain.

Les moyens de prévention et de protection contre les glissements de terrain

Le meilleur moyen de prévention consiste à étudier les endroits considérés à risque sur base des causes et facteurs précités.

La surveillance des zones à risque

Une surveillance continue de certaines zones présentant un enjeu important peut être réalisée. C’est le cas notamment dans les zones fortement peuplées ou dans lesquelles un glissement de terrain entraînerait des pertes économiques importantes.

Les experts peuvent calculer la pression de l’eau dans le sol ou encore mesurer avec précision les déplacements du terrain.

Si ces données sont de précieux indicateurs du niveau de risque, il est encore très difficile de prédire quand un glissement de terrain va se produire et quel sera son volume et sa vitesse.

La protection des constructions existantes

Outre cette surveillance, il est également possible de protéger les constructions existantes sur un terrain instable peu étendu.

Certaines techniques sont employées pour sécuriser une zone à risque, comme par exemple :

  • La pose de soutènements afin de conforter le terrain,
  • La création d’un talus,
  • L’installation d’un système de drainage des eaux pluviales en amont et en aval de la zone.

Notez qu’une bonne gestion de tous les rejets d’eau (eaux usées, pluviales, drainage) est déterminante dans la prévention des glissements de terrain.

Limiter les risques pour les nouvelles constructions

Le meilleur moyen de se prémunir contre le risque de glissement pour les nouveaux projets de construction est de bien choisir le terrain avant toute construction.

En France, le territoire est classifié en différentes zones de risques dans les Plans de Prévention des Risques (PPR). Les PPR sont accessibles gratuitement en mairie, mais également sur Internet.

L’étude géotechnique, indispensable pour tout projet de construction, permet d’obtenir des données précises sur le sol de la parcelle et d’évaluer le risque de glissement.

Glissement de terrain : quelle est la prise en charge des assurances en cas de sinistre ?

Les dommages subis par un glissement de terrain sont pris en charge par l’assurance habitation uniquement si l’état de catastrophe naturelle est reconnu par les autorités.

Sinistre en cas de glissement de terrain : la garantie catastrophe naturelle

Tous les contrats d’assurance habitation doivent obligatoirement contenir une garantie catastrophe naturelle.

Cette garantie couvre tous les biens couverts par l’assurance habitation en cas de catastrophe naturelle. Il peut s’agir par exemple d’inondations, de séismes ou encore de glissements de terrain.

Il est cependant nécessaire que la cause naturelle ayant causé les dommages soit d’une intensité anormale.De plus, un arrêté interministériel décrétant l’état de catastrophe naturelle doit obligatoirement être publié au Journal officiel. Sans cette parution, la garantie catastrophe naturelle ne prend pas en charge le sinistre.

Questions fréquentes sur le fonctionnement des glissements de terrain

Est-il possible de prévoir un glissement de terrain ?

Non, ces phénomènes soudains sont imprévisibles.

Quelle est la conséquence d’un glissement de terrain ?

Un glissement de terrain peut être désastreux : pertes de vies humaines, dégâts matériels et pertes de ressources naturelles.

Les éléments à vérifier sur les plans de maison et d’architecte

Temps de lecture: 5 minutes

Plans de maisons et architecte

Lors de la construction de votre maison, vous êtes amené à lire et à vérifier plusieurs plans de maison et d’architecte.

Découvrez les éléments essentiels à vérifier sur ces plans avant le début de chantier afin de vous assurer que le projet corresponde à vos attentes.

Pourquoi faut-il vérifier les plans de maison et d’architecte ?

La vérification des plans est essentielle pour vous assurer que votre future maison corresponde bien à toutes vos attentes.

Le moindre détail nécessitant une modification lors de la construction peut engendrer des démarches supplémentaires, un coût plus élevé et un retard sur le chantier.

Vous devez dès lors prendre le temps de vérifier les plans avec la plus grande attention afin d’éviter des mauvaises surprises durant les travaux.

Les points à vérifier sur les plans d’architecte

Les plans d’architecte sont relativement faciles à lire et à vérifier.

Qu’est-ce qu’un plan d’architecte ?

Les plans d’architecte d’une maison sont des documents graphiques représentant la construction une fois les travaux terminés.

Ces plans, généralement réalisés par un architecte, permettent de visualiser le résultat final en précisant toutes les dimensions et les formes de la maison.

Les éléments à vérifier sur les plans d’architecte

Plusieurs éléments sont à analyser durant la vérification des plans d’architecte.

Prenez le temps de visualiser la maison comme si vous y viviez déjà. Imaginez-vous ouvrir les portes ou les fenêtres, rentrer avec les bras chargés de courses ou encore préparer un repas dans votre cuisine. Cela vous permet de vous poser les bonnes questions et de savoir si la maison est pratique.

Les ouvertures prévues

Les ouvertures sont essentielles afin d’apporter de la lumière naturelle au sein de votre maison. Sur les plans, vous devez vérifier qu’un nombre suffisant d’ouvertures soit prévu pour chacune des pièces de la construction.

Les dimensions et le positionnement des ouvertures doivent tenir compte de l’orientation de la maison par rapport au terrain, à la route, aux voisins et au soleil.

La surface des pièces

Vous devez également vérifier que la surface habitable dans chacune des pièces est suffisante. Tenez compte de vos besoins et des équipements que vous souhaitez installer.

Il est important durant cette étape d’avoir une vision claire de ce que vous souhaitez. Cela vous permet de déterminer la manière dont la superficie habitable totale doit être répartie entre toutes les pièces.

N’oubliez pas de vérifier la hauteur sous plafond qui est indiquée sur les plans d’architecte. Celle-ci doit être suffisante afin que vous puissiez vous déplacer confortablement dans l’ensemble de la maison, surtout si vous êtes grand.

Les escaliers

Les escaliers requièrent également une attention toute particulière durant la vérification des plans d’architecte.

Vérifiez que l’échappée de l’escalier (hauteur minimale mesurée entre une des marches et le plafond) fait au moins 195 centimètres. Il s’agit théoriquement d’une hauteur réglementaire, mais il vaut toujours mieux vérifier que cette norme soit respectée.

L’escalier doit également être positionné stratégiquement dans la maison afin d’occuper le moins de surface habitable possible.

Bon à savoir : les plans 3D sont très jolis visuellement, mais n’ont pas d’utilité pour la construction de la maison. Ceux-ci ne doivent pas vous détourner des vraies questions relatives aux dimensions et à la configuration de la maison.

Les points à vérifier sur les plans de ferraillage des fondations d’une maison

Contrairement aux plans d’architecte, ceux-ci sont beaucoup plus difficiles à lire et à vérifier.

Qu’est-ce qu’un plan de ferraillage ?

Les plans de ferraillage sont des plans techniques généralement réalisés par un bureau d’études spécialisé à la suite d’une étude du sol du terrain.

Ces plans définissent les caractéristiques et l’emplacement des armatures à placer dans le béton armé afin de réaliser des fondations solides pour la construction.

Le type d’acier, les dimensions ou le positionnement des différentes armatures sont quelques-unes des nombreuses données indiquées sur ces plans.

Les éléments à vérifier sur un plan de ferraillage

La vérification des plans de ferraillage de votre maison doit être réalisée par un professionnel expérimenté. Il s’agit généralement d’un ingénieur en génie civil.

Il vérifie essentiellement deux choses :

  • Le respect des dispositions constructives : les armatures doivent être correctement placées sur le plan,
  • La quantité d’acier : les armatures doivent être en quantité suffisante.

En plus de ces deux éléments, le professionnel analyse plusieurs points essentiels assurant la stabilité de la construction et la sécurité des futurs occupants.

Le ferraillage des porte-à-faux

Un porte-à-faux est une partie d’un bâtiment reposant au-dessus du vide. Les éléments qui la maintiennent en place sont également situés au-dessus du vide. Les balcons sont les porte-à-faux les plus courants dans la construction.

L’ingénieur doit vérifier que les aciers sont en partie haute de la section de béton armé en console. Il doit également s’assurer que l’ancrage de ces armatures est suffisamment profond dans la dalle afin de supporter le poids du porte-à-faux.

Le ferraillage du radier

Dans le cas où le choix de la fondation se serait porté sur un radier à la suite de l’étude du sol, un plan de ferraillage spécifique doit être réalisé.

Sur ce plan, l’ingénieur doit vérifier que la position des armatures est bien inversée : les chapeaux en bas et les armatures en milieu de portée en haut.

Le ferraillage des dalles

Il est nécessaire de vérifier que plus d’armatures sont prévues dans le cas où une dalle sur deux appuis est nécessaire pour la construction.

Le respect des dispositions constructives en zone sismique

Lorsqu’une construction est réalisée en zone sismique, une vérification du respect des dispositions constructives de la norme PS92 ou Eurocode 8 est nécessaire.

Ces normes établissent des règles à respecter concernant le ferraillage des poteaux, des poutres et des chaînages verticaux et horizontaux d’une construction.

Les éléments à vérifier sur les plans de coffrage

Qu’est-ce qu’un plan de coffrage ?

Les plans de coffrage sont des plans techniques qui sont également réalisés par un bureau d’études spécialisé.

Un plan de coffrage permet de représenter la structure porteuse d’une maison vue du dessus avant le coulage du béton.

Les éléments construits après le gros œuvre (menuiseries, cloisons, etc.) ne figurent donc pas sur le plan de coffrage.

Les éléments à vérifier sur un plan de coffrage

Les plans de coffrage doivent correspondre aux plans d’architecte.

Plusieurs vérifications techniques doivent être réalisées par un professionnel expérimenté. Il analyse systématiquement les points suivants :

  • Les dimensions des semelles de fondation, notamment si le sol est de mauvaise qualité,
  • Les dimensions des poteaux,
  • L’épaisseur des murs porteurs,
  • La présence d’une fondation en dessous de chaque poteau.

Si la construction est prévue dans une zone sismique, plusieurs vérifications supplémentaires doivent être réalisées :

  • La présence d’un système de contreventement,
  • Le matériau des murs de contreventement : briques parasismiques, parpaings pleins ou béton armé,
  • Le respect des dispositions constructives sur ces murs : dimensions du panneau et des chaînages,
  • L’absence de descente de charges en baïonnette, comme un poteau qui ne descend pas en ligne droite aux fondations.

Questions fréquentes sur ce qu’il faut vérifier sur un plan de maison

Pourquoi faut-il vérifier la superficie des pièces sur le plan de la maison ?

Cela vous permet d’être sûr que le plan, et donc le bâtiment futur, corresponde à vos attentes. Vous devez avoir la place nécessaire pour vos équipements.

Est-il important de vérifier les plans de sa maison ?

Oui ! Prendre le temps de comprendre et de vérifier les plans de sa maison est primordial pour la suite du chantier. Le moindre détail non prévu à modifier lors de la construction peut nécessiter des démarches supplémentaires, un coût plus élevé ainsi qu’un retard sur le chantier.