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Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.

4 façons de Construire sa Maison

Temps de lecture: 5 minutes

construire maison

Maison en L, maison en bois, maison BBC*…Oui, mais avec quelle méthode ? Nos ingénieurs livrent leurs expériences de terrain et comparent 4 méthodes pour Construire Sa Maison : En passant par un Constructeur, un Entrepreneur, en Autoconstruction, et en assurant soi-même la Coordination du chantier. Comparatif.

*Bâtiment à Basse Consommation

  Coût Respect
Normes
Qualité
Finitions
Durée
Chantier
Assurance Valeur Revente
Constructeur
de Maison
 smiley malheureux  smiley heureux  smiley heureux  smiley heureux  smiley heureux  smiley heureux
Auto
construction
 smiley heureux  smiley malheureux  Incertain  smiley malheureux  smiley malheureux  Incertain
Un Entrepreneur  smiley heureux  Incertain  Incertain  smiley heureux  Incertain  Incertain
Gestion du Projet  smiley heureux  smiley heureux  smiley heureux  smiley heureux  smiley heureux  smiley heureux

 

1) Faire construire par un constructeur de maisons individuelles

Dans ce cas, l’objectif est assez clair : vous déléguez la majeure partie du travail au constructeur. C’est une excellente solution, à condition que vous choisissiez un constructeur qui ait une bonne réputation. Elle est également adaptée à la construction de maison BBC, maison passive, écologique : Choisissez en conséquence le constructeur de maisons. Le seul revers, c’est le coût de cette solution, onéreuse du fait de la marge du constructeur.

Nos conseils :

• Même si vous faîtes appel à un constructeur renommé, suivez attentivement le déroulement des opérations. Et ne croyez pas qu’il suffit de faire quelques chèques pour que tout aille comme vous voulez. Faîtes des visites sur le chantier, posez des questions et dites ce que vous en pensez.

 

2) Autoconstruction : Construire sa maison soi-même

C’est un cas assez fréquent, en général pour les artisans, les personnes du métier ou bien les âmes de bricoleurs. L’avantage avancé est financier. Le risque ici est… l’excès de confiance ! Dans la construction de bâtiments, chacun a son rôle, et cela fonctionne très bien ainsi. Un artisan aura peut-être tout le savoir-faire nécessaire pour construire sa maison, mais il n’est pas géotechnicien, ni ingénieur. Et l’inverse est également vrai : nous sommes ingénieurs, et nous ne savons pas réaliser du béton, ou de poser du carrelage, en pratique. Engager un artisan de confiance, qui fera mieux et plus vite, reviendrait au final moins cher.

Si vous décidez de construire votre maison seul, voici les risques à connaître, avant…

  • Pendant la construction, si vous avez un problème, cela vous coûtera plus cher de faire appel à un professionnel, qui n’est jamais très partant pour faire du “rafistolage”.
  • Souvent, la durée de chantier s’étale sur plusieurs années pour arriver au bout.
  • L’assurance de votre villa coûtera plus cher
  • En cas de pépin (fissures, arrachage de la charpente bois, étanchéité et dégât des eaux), votre assurance risque de ne pas vous couvrir.
  • En autoconstruction, il est très difficile de construire une maison BBC, écologique, passive….
  • Votre maison aura peut-être un peu moins de valeur à la revente, surtout dans les zones à risque, zone sismique, maison exposée aux tempêtes, bref, partout où il y a des dispositions particulières à prendre.

 

3) Vous faîtes uniquement appel à une entreprise générale

Pour les mêmes raisons qu’au dessus, cette solution est très rarement la bonne. Même un très bon entrepreneur n’a pas toutes les compétences : architecte, ingénieur… Méfiez-vous des personnes qui prétendent savoir tout faire parce qu’ils ont 50 ans de métier…

Soyez particulièrement vigilants vis-à-vis des maisons en bois très peu chères, qui sont certes attractives, mais les plans de ces maisons en bois sont souvent inexistants, et aucun calcul de structure n’a été mené, sans parler du confort thermique et de l’isolation acoustique.

 

4) Vous assurez vous-même la gestion de la construction en vous entourant de professionnels

Cette solution nécessite un engagement fort de la part du client, mais elle peut être très rétributrice. Le client, appelé “Maitre d’ouvrage“, organise lui-même son projet de construction : achat du terrain, demandes de devis, contrats avec les entreprises… Le maitre d ouvrage vérifie le bon déroulement du chantier, le respect du budget, des délais, et le respect du code de la construction.

Pas besoin d’être un Pro de la construction. Pour l’aider et le conseiller, le maitre d ouvrage fait appel à plusieurs intervenants, un architecte ou un maître d’oeuvre, un géotechnicien, un BET et un bureau de controle, voire un AMO, pour déléguer une grande partie de ses tâches.

Pour avoir plus d’informations, lisez notre article sur les 10 intervenants d’un chantier de construction.

 

Questions fréquentes sur les différentes façons de construire sa maison

Comment choisir un constructeur pour sa maison ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte dans le choix du constructeur de votre future maison : sa notoriété, son savoir-faire, sa stabilité financière. N’hésitez pas à prendre contact avec plusieurs constructeurs.

Combien coûte une maison auto-construite ?

Le prix dépend évidemment de la taille de la maison et des matériaux utilisés. Il est généralement admis que le mètre carré revient entre 300 et 600 € pour une auto-construction (sans compter le prix du terrain).

Construire sa maison en 2012

Temps de lecture: 6 minutesEt si cette année était propice à un projet que vous attendez depuis longtemps : la construction de votre maison ? L’équipe d’ANCO a réunit ses plus précieux conseils, basés sur notre expérience sur le terrain, pour éviter les écueils et que votre villa se construise dans les meilleures conditions.

Pourquoi ne pas lire l’article Construire sa maison en 2013 ?

Note : Cet article a été repris par notre équipe, et vous pouvez lire les mêmes informations au travers d’autres articles plus courts, ce qui nous a semblé faciliter la lecture. Voir par exemple 8 Risques à connaître avant de faire construire sa maison, Les 10 intervenants d’un projet de construction, et 4 façons de Construire sa Maison.

Pourquoi construire une maison individuelle nécessite de la préparation

Une maison, un produit unique. Si on compare une maison avec une voiture, une voiture fonctionne toujours quand vous l’achetez, elle est moins chère, dispose de hautes technologies… mais la différence est qu’une voiture est un produit industriel, fabriqué à des millier d’exemplaires, qui a été conçu, testé, re-testé, par des centaines d’ingénieurs qui ont dû résoudre autant de problèmes.

Alors qu’une maison, en bois, en béton, aussi simple soit-elle, est un produit unique. Même 2 maisons avec des plans identiques, seront posées sur des sols différents, avec une topographie et un environnement différent.

Devant la relative complexité de ce projet, nous conseillons doncà nos clients de s’impliquer dans leur projet de construction (par exemple en posant des questions). Un client impliqué fait souvent la différence. Voici les principaux points surlesquels vous devriez porter votre attention.

Risques et enjeux autour de la construction d’une maison.

Risques liés à l’environnement du terrain

  • Inondations (1 commune sur 2 en France)
  • Glissements de terrain
  • Sismicité (plus d’un département sur deux est concerné par les risques sismiques par la nouvelle norme européenne Eurocode 8)
  • Exposition aux vents

Risques structurels

  • En fondations
  • Sur la superstructure (hors-sol)

Enjeux énergétiques : Isolation et équipements

  • la qualité des matériaux et des équipements utilisés, avec une pose conforme, déterminent votre niveau de confort thermique et le montant de vos futures factures énergétiques.

Autres enjeux

  • Acoustique : une maison en milieu urbain aura des besoins d’isolation acoustique différents de ceux d’une maion de campagne
  • Accessibilité : votre maison doit-elle rester pratique et accessible pour vos vieux jours ?

Financement. En dehors de la construction, une bonne phase de préparation est également nécessaire pour s’assurer du bon financement du projet de construction. Lorsque vous voyez un terrain avec 4 murs en briques, qui paraît abandonnée depuis des années, il s’agit très probablement d’un projet dont le financement a été mal estimé dès le départ.

Lors de cette phase d’évaluation du budget nécessaire et de recherche de financement, vous aurez peut-être de bonnes surprises… Savez-vous qu’en Martinique par exemple, tout particulier peut toucher pour la construction d’une maison créole une subvention de la Région* à hauteur de 14 000 € ?

Bref, vous aurez compris le conseil n°1 de notre équipe, pour construire votre maison individuelle dans la sérénité, il s’agit de vous impliquer dans la préparation de votre projet. Oui… mais concrètement, comment faire ?

*anciennement “prisme parasismique”, aujourd’hui renommée prime ARCD, dont l’objectif est de vous pousser à construire une maison parasismique et paracyclonique.

 

Comment construire une maison individuelle en sérénité ?

Ce sont vos choix en tant que client, qui vont déterminer la manière dont la construction va se dérouler. Dans notre bureau, nous rencontrons “grosso modo” 4 cas :

  •   Le client fait appel à un constructeur de maisons
  •   Le client décide de construire lui-même sa maison
  •   Le client fait uniquement appel à un entreprise générale
  •   Le client décide d’assurer lui-même la gestion de la construction en s’entourant de professionnels

 

1) Le client fait appel à un constructeur de maisons

Dans ce cas, l’objectif est assez clair : vous déléguez la majeure partie du travail au constructeur. C’est une excellente solution, à condition que vous choisissiez un constructeur qui ait une bonne réputation. C’est une solution onéreuse, du fait de la marge du constructeur.

Nos conseils :

  • Même si vous faîtes appel à un constructeur renommé, suivez attentivement le déroulement des opérations. Et ne croyez pas qu’il suffit de faire quelques chèques pour que tout aille comme vous voulez. Faîtes des visites sur le chantier, posez des questions et dites ce que vous en pensez.
  • Faîtes particulièrement attention aux maisons en bois à (très) bas coût, qui sont certes attractives, mais les plans de ces maisons en bois sont souvent inexistants, et aucun calcul de structure n’a été mené.

2) Le client décide de construire lui-même sa maison

C’est un cas assez fréquent, en général pour les personnes du métier ou bien les âmes de bricoleurs. L’avantage avancé est financier. Le risque ici est… l’excès de confiance ! Dans la construction de bâtiments, chacun a son rôle, et cela fonctionne très bien ainsi. Un artisan aura peut-être tout le savoir-faire nécessaire pour construire sa maison, mais il n’est pas géotechnicien, ni ingénieur. Et l’inverse est également vrai : jamais en tant qu’ingénieur, je ne me prétendrai capable de réaliser du béton, ou de poser du carrelage. Je préfèrerais engager un artisan de confiance, qui fera mieux et plus vite, ce qui au final coûtera moins cher.

Si vous décidez de construire votre maison seul, soyez conscient des points suivants :

  • Pendant la construction, si vous avez un problème, cela vous coûtera plus cher de faire appel à un professionnel, qui n’est jamais très partant pour faire du “rafistolage”.
  • Souvent, la durée de chantier s’étale sur plusieurs années pour arriver au bout.
  • L’assurance de votre villa coûtera plus cher
  • En cas de pépin (de désordre structurel, toiture, étanchéité), votre assurance risque de ne pas vous couvrir.
  • Votre maison aura peut-être un peu moins de valeur à la revente (ceci concerne surtout les zones à risque, sismique, tempêtes, etc)

3) Le client fait uniquement appel à un entreprise générale

Pour les mêmes raisons qu’au dessus, cette solution est très rarement la bonne. Une entreprise générale n’a pas les compétences d’un architecte ou d’un ingénieur. Méfiez-vous des personnes qui prétendent savoir tout faire parce qu’ils ont 50 ans de métier…

4) Le client décide d’assurer lui-même la gestion de la construction en s’entourant de professionnels

Cette solution nécessite un engagement fort de la part du client, mais elle peut être très rétributrice. Le client, appelé “Maître d’ouvrage”, organise lui-même son projet de construction : achat du terrain, demandes de devis, contrat avec les entreprises… Le client vérifie le bon déroulement du chantier, le respect du budget et des délais.

Pour l’aider et le conseiller, et pour déléguer une partie de ses tâches, il fait appel à plusieurs intervenants, tels qu’ un architecte ou un maître d’oeuvre, un géotechnicien, un BET et un bureau de contrôle, qui l’assistent surles 2 phases du projet : la conception (plans de la maison) et les travaux.

Nos conseils

  • Consultez le PPR. Le plan de prévention des risques vous indiquera très rapidement si votre terrain est à risque ou si tout va bien.
  • Faites appel à un géotechnicien, appelé aussi bureau d’études de sol. Seul lui pourra indiquer les dispostions à prendre en fondations.
  • Faites appel à un bureau de contrôle technique. Au-moins, vous saurez si ce qui se passe sur votre chantier est dans les normes, ou si vous en êtes très loin.
  • Pour contractualiser les entreprises de la phase travaux, écrivez des cahiers des charges ! Sans ces documents (demandez conseil à votre bureau de contrôle), les entrepreneurs sont relativement libres de faire ce qu’ils veulent…à vos dépens.
  • Utilisez la retenue légale de garantie pour vous protéger financièrement des entreprises peu scrupuleuses.
  • Organisez des réunions de chantier régulières. Et prenez les habitudes des pros : Insistez pour que tous les intervenants concernés viennent en réunion (insérez cette obligation dans le cahier des charges), faîtes un ordre du jour et un compte-rendu. Vous pourrez plus facilement évaluer l’avancement, et résoudre les problèmes avant qu’ils ne prennent de l’ampleur. Certains de nos clients ont géré leur chantier dans le calme en suivant nos conseils et…ils étaient des néophytes de la construction.
  • En fin de chantier, effectuez la réception de votre ouvrage, et suivez les conseils de votre contrôleur technique pour émettre des réserves sur les points à refaire.

Conclusion

La réussite de votre projet de construction de maison dépend de vos choix et de votre engagement dans le projet. La solution la moins coûteuse en temps consiste à faire appel à un constructeur, mais elle est plus chère. La solution qui semble la moins chère serait celle de construire soi-même ou avec un unique entrepreneur… mais peut s’avérer chère (Euros et énergie) en cas d’imprévus. Une solutionintermédiaire consiste à gérer soi-même son chantier en faisant appel à des professionnels pour se faire conseiller.

Quelle que soit la solution de votre choix, un bon état d’esprit consiste à s’intéresser au projet, à donner votre avis tout en écoutant les conseils.

Pour avoir plus d’informations sur le bureau de contrôle technique construction, cliquez ici.

Ouverture d’Anco Guyane

Temps de lecture: < 1 minuteOuverture d'Anco Guyane

Après plus de 20 ans de présence aux Antilles, Anco s’implante enfin en Guyane.

Le contexte guyanais de la construction est en pleine mutation. Des normes telles que la RTAA DOM, apparaissent pour adapter la législation aux conditions locales. Le développement est en plein essor, et une réelle prise de conscience en faveur de l’environnement se manifeste, au vu de la richesse et de la fragilité de la biodiversité guyanaise.

Pour relever le défi d’un développement équilibré, les techniciens et les ingénieurs d’Anco seront désormais à votre service, en Guyane.

Didier Déris
Directeur Général


Coordonnées de l’agence Anco Guyane

plan_anco_guyane13,lotissement Kalimbé 2
97300 Cayenne
Tél : 05.94.31.08.23
Email : contact@anco973.fr

ANCO court au Relais 3R !

Temps de lecture: 2 minutesrelais 3r

ANCO participe au Relais 3R !

Le 5 décembre 2010 a eu lieu le Rallye Raid des Entreprises (Relais 3R), auquel ANCO Martinique a participé.

Dynamique et sans complexe, 3 membres de l’équipe d’ANCO Martinique ont participé début décembre au Rally Raid des Entreprises.

La dixième édition du Relais 3R a eu lieu à Sainte-Marie, sur un parcours de 28 km en 5 étapes. Jugé quelquefois difficile par les participants, l’équipe en est tout de même venu à bout. Dans la bonne humeur !

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Coopération dans les Caraïbes

Temps de lecture: < 1 minuteCoopération dans les Caraïbes

Anco est très impliquée dans les réflexions portant sur la problématique de la construction et des risques dits naturels dans la Caraïbe. le directeur est fréquemment sollicité par des organisations caribéennes afin d’apporter son expertise et son savoir faire en matière de prévention des risques en tant que contrôleur technique.

Projets réalisés

  • Harmonisation des pratiques constructives dans la Caraïbe de 2002 à 2004
  • Renforcement des capacités des territoires de la Grande Caraïbe dans le Domaine des Risques Majeurs (Conseils Régionaux de la Martinique, Guadeloupe, Guyane et financé par le programme européen Interreg IIIB Espaces Caraïbes, de 2006 à 2008) :
  • Elaboration d’une norme forfaitaire de construction simplifiée pour les petits bâtiments, qui a aboutit au Small Building Guide, un guide gratuit distribué aux Antilles.
  • Elaboration d’outils pour la formation des professionnels du bâtiment en construction parasismique,
  • Elaboration d’un guide méthodologique pour la réalisation des plans de prévention des risques.

La gestion du risque sismique : principe et fonctionnement

Temps de lecture: 3 minutes

Comment établir la gestion du risque sismique ?

Le risque sismique est présent sur l’ensemble de la surface de la terre. En France, 37 départements sont classés en zones sismiques.

Les conséquences d’un séisme peuvent être catastrophiques en termes de victimes humaines et de dommages aux constructions. De nombreuses victimes peuvent être évitées grâce à la gestion du risque sismique et aux constructions parasismiques.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le risque sismique et sa gestion afin de réduire la vulnérabilité d’une région face à un séisme.

Qu’est-ce qu’un risque sismique ?

Afin de bien comprendre ce qu’est un risque sismique et sa gestion, il est important de définir en premier lieu la notion de risque.

Le risque est un produit de deux facteurs :

  • L’aléa : correspond à la probabilité qu’un événement survienne, dans notre cas, qu’un séisme se produise,
  • L’enjeu : correspond au nombre de personnes et de constructions qui seraient impactées par le séisme.

Dès lors, le risque sismique est la probabilité qu’une zone définie soit affectée par un aléa sismique. Plus une zone est sujette aux tremblements de terre et comprend de nombreux enjeux, plus le risque sismique est élevé. Par ailleurs, le risque sismique est faible dans une zone avec de nombreux aléas sismiques qui n’est pas peuplée.

L’intensité du risque sismique varie d’une région à une autre. En France, le risque sismique est faible dans la plupart de son territoire. Ce dernier est cependant fort aux Antilles. C’est une région où la probabilité qu’un aléa sismique se produise est forte et où les enjeux sont élevés. Un séisme puissant pourrait causer plusieurs dizaines de milliers de victimes.

Qu’est-ce que la gestion du risque sismique ?

La gestion du risque sismique correspond à tous les moyens mis en œuvre pour réduire le risque sismique. Cette gestion s’articule autour de deux axes principaux : la prévention à court terme et la prévention à long terme.

Prévention à court terme

Il est actuellement impossible de prévoir avec certitude un séisme à court terme. Cependant, les scientifiques ont défini certains éléments qui se manifestent généralement avant un séisme, dont notamment :

  • Une modification du comportement de certains animaux,
  • La création de petites fissures sur des roches,
  • Une augmentation des microséismes dans la région.

Ces éléments sont très difficiles à analyser et rendent la prédiction à court terme beaucoup trop aléatoire pour permettre de réduire efficacement le risque sismique.

Prévention à long terme

Étant donné que la prédiction d’un séisme est impossible, le meilleur moyen de gérer le risque sismique est la prévention à long terme. Cette dernière permet de réduire la vulnérabilité et les effets du séisme sur une certaine région.

La prévention est indispensable dans les régions avec de nombreux enjeux et où l’aléa sismique est fort ou pour les bâtiments appartenant à des catégories d’importance sismique élevées. Les scientifiques sont capables d’évaluer l’aléa sismique dans une région en analysant l’historique sismologique et en identifiant les failles qui sont actives. Sur la base des données recueillies, une carte sismique de la France a été élaborée afin d’indiquer les zones les plus à risque.

Comment réduire le risque sismique ?

Dans les zones avec un risque sismique faible à élevé, il est nécessaire de prendre des mesures spécifiques afin de protéger les personnes et les constructions. Cela consiste à informer la population et à préparer les services de secours pour faire face à un séisme.

Le principal danger durant un séisme est le risque d’endommagement et d’effondrement des bâtiments. Le risque sismique a donc un impact très important sur la construction. Il est indispensable de construire des bâtiments capables de résister à un séisme en respectant des normes et une réglementation parasismique strictes.

De nos jours, les experts sont capables d’évaluer le risque d’endommagement d’une construction lors d’un séisme. L’évaluation se fait en tenant compte de nombreux paramètres. Seuls des ingénieurs expérimentés sont habilités à prévoir le comportement d’une construction grâce à l’utilisation d’outils spécifiques et par le moyen d’essais sismiques. Si un bâtiment est situé dans une zone sismique, il est préférable de faire appel à un bureau d’étude spécialisé en parasismique pour mesurer le risque sismique de la construction.

Questions fréquentes sur la gestion du risque sismique

Comment est évalué le risque sismique ?

Le risque sismique est évalué en tenant compte de l’aléa sismique et de l’enjeu. Le risque sismique est donc la probabilité qu’une zone définie soit affectée par un aléa sismique.

Comment est géré le risque sismique ?

La gestion du risque sismique fait intervenir la prévention à court terme et celle à long terme afin de diminuer la vulnérabilité d’une région face à un aléa sismique.