Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.
Imposées pour les bâtiments par l’arrêté du 29 mai 1997, les règles PS92 de construction parasismique ont évolué au fil du temps.
En effet, ces règles ont fait l’objet d’un amendement NF P 06-013/A1 paru en février 2001 qui corrigeait plusieurs erreurs de la version AFNOR. Puis, le 31 octobre 2012, l’Eurocode 8 a remplacé les règles parasismiques PS92. Décryptage.
PS92 : zoom sur les règles de construction parasismique
L’objectif des règles parasismiques PS92 est de conférer aux ouvrages un niveau de protection optimal contre les séismes. Lesdites règles ont pour vocation de limiter les probabilités d’effondrement des bâtiments ou de désordre structural majeur en cas de séisme.
Les dispositions spécifiques des règles parasismiques PS92
Les dispositions des règles PS92 portent sur trois aspects majeurs :
Les articles 4.3 et 4.4 introduisent des spécifications d’ensemble qui concernent le traitement de l’interface entre le sol et la structure,
L’article 6.3.2 introduit un coefficient de comportement des éléments de structure. Cet article rend possible l’évaluation du comportement élasto-plastique des éléments de structure sujets à une action sismique,
Plus globalement, les règles parasismiques PS92 apportent des détails constructifs. Ces derniers améliorent la ductilité et le liaisonnement des éléments entre eux.
Remplacement des règles PS92 par l’Eurocode 8
La majorité des Eurocodes (calcul du béton, du bois, du métal) ont été rédigés il y a plusieurs années. Cependant, les Eurocodes en question étaient incompatibles avec la norme parasismique PS92, pourtant légitime. De ce fait, les acteurs de la construction ont dû patienter jusqu’à la promulgation de l’Eurocode parasismique, c’est-à-dire l’Eurocode 8.
Le passage à l’Eurocode 8 représente une étape majeure, car, dans son sillage, c’est la totalité des 10 Eurocodes en vigueur qui est devenue obligatoire en zone sismique, soit un ensemble de 60 normes de construction. Les nouvelles règles de construction parasismique incluent vingt années de progrès, d’amélioration et de compréhension des phénomènes sismiques.
Les différents Eurocodes applicables en zone sismique
En 2021, l’Eurocode 8 est la seule norme de construction applicable pour les chantiers se situant dans une zone potentiellement sujette à des séismes. En outre, tous les autres Eurocodes sont désormais applicables en zone sismique. Ces derniers sont regroupés en dix familles :
Eurocode 0 : Bases de calcul des structures (EN 1990),
Eurocode 1 : Actions sur les structures (EN 1991),
Eurocode 2 : Calcul des structures en béton (EN 1992),
Eurocode 3 : Calcul des structures en acier (EN 1993),
Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton (EN 1994),
Eurocode 5 : Conception et calcul des structures en bois (EN 1995),
Eurocode 6 : Calcul des ouvrages en maçonnerie (EN 1996),
Eurocode 7 : Calcul géotechnique (EN 1997),
Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes (EN 1998),
Eurocode 9 : Calcul des structures en aluminium (EN 1999).
Depuis novembre 2012, toutes les demandes de permis de construire en zone sismique sont établies en prenant en compte l’Eurocode 8, les règles de construction PS92 étant obsolètes.
La nouvelle norme permet l’harmonisation des constructions parasismiques et de leur réglementation à l’échelle européenne. Il s’agit d’un défi qui est communément relevé par l’ensemble des ingénieurs, professionnels du bâtiment et artisans responsables de la mise en place des dispositions constructives.
La réalisation d’une dalle basse est une étape cruciale dans la construction de n’importe quel ouvrage. Cette structure permet d’apporter de la stabilité à une construction et constitue le point de départ pour la mise en forme du bâtiment.
La réalisation de la dalle basse se fait uniquement après la réalisation d’une étude de sol complète qui détermine le choix de la méthode de construction.
Découvrez les différents types de dalles basses, leurs avantages et leurs inconvénients ainsi que les prix moyens pratiqués.
Qu’est-ce que la dalle basse d’une construction ?
La dalle basse correspond au plancher le plus bas d’une construction. Cette dalle permet de supporter le poids de l’ouvrage et d’apporter une isolation thermique entre le sol et le bâtiment.
La dalle basse est faite de béton. Celle-ci est coulée après la réalisation du terrassement et des fondations de la structure.
C’est à partir de cette base solide que les murs de la construction s’élèvent.
Les techniques de construction d’une dalle basse
La construction d’une dalle basse nécessite l’expertise d’un bureau d’études pour la planification et le savoir-faire d’une entreprise de maçonnerie pour la réalisation. Il s’agit en effet d’une étape de la construction qui est complexe à mettre en œuvre.
La dalle basse doit être réalisée dans les règles de l’art afin d’assurer une excellente stabilité à l’ensemble de la construction.
Il existe plusieurs techniques de construction d’une dalle basse. Chaque technique comprend son lot d’avantages et d’inconvénients.
La dalle coulée sur terre-plein
La technique de dallage sur terre-plein consiste à couler la dalle à même le sol. Il s’agit de la méthode la plus simple et la plus économique à mettre en œuvre.
Les constructeurs utilisent généralement cette méthode pour la construction de maisons individuelles, des travaux de rénovation ou une extension.
La dalle repose directement sur le sol. Il est dès lors indispensable que le sol rassemble toutes les bonnes conditions pour que cette technique soit réalisable :
Le sol doit être stable et ne pas bouger au fil des années,
Le sol doit être dur (éviter les sols sablonneux ou argileux),
Le sol doit être drainé au préalable pour éviter d’éventuelles remontées d’humidité (une couche de polyane peut être interposée entre la dalle et le sol).
Il est recommandé d’effectuer un traitement contre les termites avant de réaliser le coulage de la dalle. Les termites remontent plus facilement vers la maison à cause du contact direct avec le sol.
La dalle est liée avec les fondations de la construction. Cela signifie que la dalle est liaisonnée aux longrines et aux murs de soubassement. La dalle bouge automatiquement lorsque les murs de soubassement bougent. Cela permet de renforcer la résistance de la structure face aux contraintes comme le vent ou les séismes.
Le dallage
Le dallage est une technique très similaire à la dalle coulée sur terre-plein. Cette méthode est également simple à mettre en œuvre et relativement peu coûteuse.
L’unique différence est que la dalle est désolidarisée des fondations. Cela signifie que celle-ci n’est pas reliée aux longrines et aux murs de soubassement.
C’est une technique qui est utilisée pour les structures qui comprennent plus d’un étage ou les bâtiments industriels. Ces constructions sont, en effet, plus sensibles aux problèmes de tassements différentiels.
Le choix entre un dallage et une dalle coulée sur terre-plein est systématiquement déterminé après une étude du sol réalisée par un bureau d’études compétent.
La dalle sur vide-sanitaire
Cette technique utilise un vide entre le sol et la dalle basse de la construction.
La réalisation d’une dalle sur vide-sanitaire est plus coûteuse et demande généralement plus de temps.
Le vide est réalisé en élevant des rangs de parpaings sur lesquels reposent plusieurs poutrelles qui servent de support pour la dalle.
Le vide-sanitaire offre une meilleure isolation thermique à la construction, car celle-ci ne touche pas le sol. L’air qui circule naturellement en dessous de la dalle permet également d’évacuer l’humidité stagnante après des averses.
La dalle sur vide-sanitaire est préconisée lorsque les sols sont argileux. Ceux-ci sont, en effet, plus sujets aux mouvements de terrain.
Cette technique est également bénéfique pour les constructions situées dans des zones sujettes aux inondations.
L’étude de sol réalisée par un bureau d’études détermine si l’usage d’un vide-sanitaire est nécessaire afin d’assurer la pérennité de la construction.
Le radier
Le radier est une dalle de béton superficielle qui permet de répartir le poids total de la construction sur une grande surface.
Un radier possède l’avantage d’imperméabiliser la construction et d’apporter une bonne isolation thermique.
Il s’agit d’une méthode de construction plus difficile à mettre en œuvre et par conséquent, plus coûteuse. C’est suite à l’étude de sol que l’utilité d’un radier est déterminée.
Le radier est ainsi préconisé dans plus plusieurs cas :
Si la construction est réalisée dans une zone inondable,
Si le sol est de moins bonne qualité (mou, hétérogène, etc.),
Si le sol n’est pas capable de supporter le poids de la structure avec les autres méthodes.
Quel est le prix d’une dalle basse en béton ?
Le prix de réalisation d’une dalle basse en béton varie en fonction de plusieurs éléments :
La technique de réalisation utilisée,
L’épaisseur de la dalle,
L’isolation,
Le tarif de la main d’oeuvre,
Le prix du béton,
Etc.
Découvrez le prix moyen au m² de la réalisation d’une dalle basse en béton en fonction de la technique de réalisation utilisée :
Technique de réalisation
Prix moyen au m² (sans pose)
Prix moyen au m² (avec pose)
Dalle sur terre-plein
15 à 30 €
55 à 85 €
Dalle sur vide-sanitaire
25 à 35 €
70 à 90 €
Radier
40 à 60 €
80 à 120 €
Conseil pour la construction d’une dalle basse
Afin de déterminer la technique idéale pour réaliser votre dalle basse en béton, il est primordial de contacter un bureau d’études pour réaliser une étude de sol.
Cette étude consiste à forer le sol afin d’analyser les différentes couches qui le composent. Le choix de la technique adéquate se fait en fonction des résultats obtenus et de la capacité du sol à supporter un ouvrage.
La réalisation des travaux est complexe et requiert généralement d’avoir recours aux services d’une entreprise de construction spécialisée.
Prenez le temps de consulter plusieurs entreprises afin d’obtenir des devis différents et comparer les offres.
N’oubliez pas de vérifier au préalable que l’entreprise de construction dispose du savoir-faire suffisant et d’une excellente réputation.
Questions fréquentes sur les dalles basses
Quelles sont les différentes techniques pour réaliser une dalle basse en béton ?
Il existe différents types de dalles : les dalles sur vide sanitaire, les dalles coulées sur terre-plein, les radiers ou encore les dallages.
Quel est l’avantage d’une dalle sur vide sanitaire ?
Ce type de dalle permet une très bonne circulation de l’air sous la maison et évite également l’eau stagnante.
Créé par l’Office d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), le programme DIPECHO a vu le jour en 1996. Le but était – et il l’est toujours – de venir en aide aux communautés vulnérables situées dans des régions menacées par les catastrophes naturelles. Le programme est principalement destiné aux pays en dehors de l’Union européenne. Ce programme est donc en lien étroit avec la construction parasismique.
Nous faisons le point sur le programme de préparation aux catastrophes de l’ECHO, sur ses objectifs et sur les progrès réalisés dans ce cadre.
Qu’est-ce que le programme DIPECHO ?
DIPECHO est l’acronyme anglais pour Disaster Preparedness ECHO (Programme de Préparation aux Catastrophes de l’Office humanitaire de la Communauté européenne).
À travers ce programme, l’ECHO contribue à la mise en place de mesures préventives pour faire face aux sinistres naturels. En particulier dans les pays en développement souffrant déjà d’un manque de ressources. Le but est de réduire les décès causés par ces catastrophes naturelles en renforçant les infrastructures et en mettant en place des systèmes d’alerte. Cela permet donc de, par exemple, prévenir l’effondrement d’un immeuble ou les fissures sur les constructions.
Quels sont les objectifs de DIPECHO ?
Réduire la vulnérabilité de la population face aux catastrophes naturelles
L’absence, ou l’insuffisance, des ressources dédiées aux services de secours est ce qui handicape le plus les pays pauvres face aux sinistres. L’ECHO affirme en effet que les efforts fournis par la population elle-même s’avèrent très efficaces pour limiter les dégâts humains et matériels.
Dans le cadre de son programme DIPECHO, l’ECHO investit ses connaissances et son expérience pour former la population. L’office finance ainsi des programmes de préparation aux catastrophes naturelles pour impliquer les habitants. Ces programmes permettent d’apprendre à gérer le risque sismique.
Focalisation sur les régions à risque
DIPECHO est appliqué au niveau local, le programme cible les régions à haut risque (comme, par exemple, le Sud-Est asiatique). En apportant un soutien aux infrastructures dans ces régions, l’ECHO aide à l’établissement des plans d’intervention pour la gestion des situations d’urgence liées aux risques naturels.
Les pays pauvres bénéficient par conséquent d’un financement et d’une assistance complète pour l’anticipation des dégâts aussi bien humains que matériels. C’est l’exemple de la construction de levées (en cas d’inondation), de réservoirs d’eau ou d’abris d’urgence.
Actions mises en place et plan d’action DIPECHO
En 1996, DIPECHO couvrait uniquement l’Asie du Sud-Est, les Caraïbes et l’Amérique centrale. Désormais, le programme couvre également l’Asie du Sud, les pays andins et l’Asie centrale. L’ECHO évalue le niveau de risque avant d’approuver tout plan d’action.
L’Office prend également en considération la vulnérabilité de la population. Les capacités locales et nationales à gérer des situations d’urgence liées aux catastrophes sont également évaluées.
Parmi les actions menées par l’ECHO dans le cadre du programme DIPECHO, nous trouvons :
Le Pérou : financement d’un projet visant l’atténuation des effets de glissements de terrain,
L’île d’Haïti : financement d’un projet de préparation aux catastrophes naturelles (renforcement des habitations et enseignement des mesures préventives dans les écoles),
Le Nicaragua : activités de sensibilisation et d’information sur les risques naturels,
Le Népal : cours de formation sur la technologie associée à la réduction des risques de catastrophes en Asie du Sud.
Le programme DIPECHO apporte une aide précieuse aux populations menacées par les activités volcaniques, les inondations, les glissements de terrain, etc. Son rôle préventif permet d’éviter des tragédies humaines.
Anco soutient et consolide les actions préventives menées dans le cadre du programme DIPECHO. Avec la contribution de la DEAL Martinique, la société a mis en place un système de formation gratuit en parasismiques aux artisans martiniquais entre février et juillet 2011.
N’hésitez pas à consulter nos articles dédiés aux constructions parasismiques pour en apprendre d’avantage :
Nous avons tendance à construire des bâtiments en nous focalisant uniquement sur les contraintes descendantes exercées par la gravité terrestre. Les constructions sont cependant également soumises à des forces horizontales capables de les déformer et de provoquer leur effondrement.
Découvrez en quoi consiste le contreventement des maisons à ossature bois ainsi que les différentes techniques utilisées par les professionnels de la construction.
Qu’est-ce qu’un contreventement dans une ossature en bois ?
Toutes les constructions, quelle que soit leur taille, sont soumises à des charges latérales.
Ces forces latérales sont principalement causées par le vent. Les séismes exercent également ce type de contrainte sur les structures suite aux mouvements de va-et-vient provoqués au niveau du sol.
Un système de contreventement permet d’équilibrer ces forces et de limiter la déformation des structures soumises à des charges latérales.
Les contreventements sont couramment utilisés par de nombreux corps de métier grâce à leurs nombreux atouts :
Solution peu coûteuse,
Installation facile et rapide,
Offrent une excellente stabilité à la structure.
Pourquoi utiliser des contreventements sur une ossature bois ?
Une maison en ossature bois est constituée de montants verticaux et de lisses horizontales qui forment un cadre vide avec des angles droits.
Cette structure dépourvue de contreventements n’est pas en mesure de lutter efficacement contre les forces latérales exercées par le vent.
Lorsque le vent exerce une force latérale sur l’un des côtés de la maison, la structure se déforme et devient un parallélogramme. Une déformation trop importante peut entraîner des fissures, et dans le pire des cas, un effondrement de la construction.
Fonctionnement du contreventement
Le principe du contreventement consiste simplement à placer un élément structurel en diagonale d’un coin à l’autre de l’intérieur du cadre. De cette manière, les angles droits ne se déforment plus.
Le placement d’un seul élément structurel en diagonale est la technique de contreventement la plus basique qui illustre le mieux le fonctionnement du contreventement.
Il existe naturellement d’autres techniques de contreventement plus complexes reposant sur ce même principe de remplissage des cadres vides.
Les différents systèmes de contreventement
Il existe plusieurs systèmes de contreventement, comprenant chacun leur lot d’avantages et d’inconvénients. Le choix se fait en fonction du projet de construction et de l’intensité des forces latérales auxquelles la structure sera soumise.
Le contreventement par triangulations
Le contreventement par triangulations est le système le plus simple.
Une triangulation est formée en insérant un élément structurel en diagonale dans les zones rectangulaires d’une construction. Cela permet de rigidifier la structure face aux forces latérales et d’empêcher une déformation des angles droits.
Sachant qu’un seul élément structurel est utilisé, il est indispensable de choisir un matériau capable de supporter les forces de traction et de compression exercées par le vent.
Le contreventement en croix de Saint-André
Le contreventement en croix de Saint-André est un des systèmes de contreventement les plus anciens utilisés en construction.
Ce contreventement en forme de X utilise deux éléments structurels en diagonale qui se croisent. Cela permet d’apporter plus de solidité à la structure, car un des éléments fonctionne en compression pendant que le second fonctionne en traction.
Les charges latérales sont réparties sur deux éléments plutôt qu’un seul, comme c’est le cas avec un contreventement par triangulation.
L’inconvénient majeur de ce système de contreventement est l’interférence générée avec le positionnement et le fonctionnement des fenêtres, des portes ou tout autre ouverture dans la construction.
Le contreventement par portiques
Les portiques sont généralement utilisés pour les plus grandes structures tels que des magasins, des entrepôts ou encore des bâtiments industriels.
Ces constructions ont en effet besoin d’ouvertures de grandes dimensions que les contreventements par triangulation ou en croix de Saint-André ne permettent pas.
Le contreventement par portiques n’utilise pas de diagonales qui interfèrent avec le positionnement des autres éléments de la construction. En contrepartie de cette plus grande liberté de conception, cette solution est la plus coûteuse.
Les portiques doivent en effet être fabriqués pour résister aux forces horizontales, mais également aux forces de pesanteur afin de supporter la structure. Cela signifie que les sections de béton et les armatures requises sont plus imposantes.
Les panneaux de contreventement
Les panneaux de contreventement, également appelés voiles, permettent d’assurer la stabilité d’un mur en ossature bois.
Les voiles sont des plaques rigides qui sont clouées, vissées ou agrafées sur le cadre du mur en ossature bois avec une pénétration d’au moins 35 mm.
Il est nécessaire de prévoir un nombre suffisant et une répartition homogène des voiles afin d’empêcher une déformation de la structure.
Comment choisir vos panneaux de contreventement ?
Il existe deux types principaux de panneaux : les panneaux à base de bois et ceux à base de matériaux composites.
Les panneaux de contreventement à base de bois
Les panneaux à base de bois sont résistants à l’humidité et capables de résister efficacement aux forces latérales exercées sur la structure.
Il existe plusieurs types de panneaux à base de bois :
Les panneaux de particules (P5 C-TBH),
Les panneaux OSB de type 3 ou 4,
Les panneaux en contreplaqué,
Les panneaux en lamibois.
Les panneaux de contreventement composites
Les panneaux de contreventement à base de matériaux composites sont également résistants aux intempéries et en mesure d’assurer une bonne résistance de la structure contre les charges latérales.
Les principaux types de panneaux en matériaux composites sont :
Les panneaux composés de gypse et de cellulose : écologiques, résistants au feu et offrant une excellente isolation thermique,
Les panneaux composés de bois et de ciment ne pourrissent pas et résistent au feu et aux nuisibles,
Les panneaux composés de fibre de verre et de ciment sont reconnus pour leur grande robustesse et idéaux pour accroître la stabilité d’une construction.
Faites appel à un bureau d’études
Les ossatures bois sont un type de construction dont la solidité et la stabilité sont régies par des règles de calcul complexes et précises.Il est dès lors fortement recommandé de faire appel à un bureau d’études spécialisé afin de choisir les panneaux de contreventement les plus appropriés pour votre projet.
Questions fréquentes sur les panneaux de contreventement des maisons ossature bois
Quels sont les panneaux de contreventement les plus utilisés pour une maison ossature bois ?
Les panneaux de contreventement le plus fréquemment utilisés pour les maisons en ossature bois sont le plus souvent de l’OSB de type 3 ou 4 ou alors des panneaux de particules de bois.
Quelles sont les différents types de contreventement possibles pour une maison en bois ?
La technique la plus répandue est la pose de triangulations. Il est également possible de réaliser les contreventements par Croix de Saint André ou encore par pose de panneaux de contreventements.
Nous serons présents en tant que visiteur sur le salon “Faire Construire sa Maison” à Paris du 14 au 16 septembre 2012. Pour convenir d’un rendez-vous sur le salon, vous pouvez nous contacter au 09 72 13 26 10.