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Le risque sismique est présent sur l’ensemble de la surface de la terre. En France, 37 départements sont classés en zones sismiques.
Les conséquences d’un séisme peuvent être catastrophiques en termes de victimes humaines et de dommages aux constructions. De nombreuses victimes peuvent être évitées grâce à la gestion du risque sismique et aux constructions parasismiques.
Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le risque sismique et sa gestion afin de réduire la vulnérabilité d’une région face à un séisme.
Qu’est-ce qu’un risque sismique ?
Afin de bien comprendre ce qu’est un risque sismique et sa gestion, il est important de définir en premier lieu la notion de risque.
Le risque est un produit de deux facteurs :
- L’aléa : correspond à la probabilité qu’un événement survienne, dans notre cas, qu’un séisme se produise,
- L’enjeu : correspond au nombre de personnes et de constructions qui seraient impactées par le séisme.
Dès lors, le risque sismique est la probabilité qu’une zone définie soit affectée par un aléa sismique. Plus une zone est sujette aux tremblements de terre et comprend de nombreux enjeux, plus le risque sismique est élevé. Par ailleurs, le risque sismique est faible dans une zone avec de nombreux aléas sismiques qui n’est pas peuplée.
L’intensité du risque sismique varie d’une région à une autre. En France, le risque sismique est faible dans la plupart de son territoire. Ce dernier est cependant fort aux Antilles. C’est une région où la probabilité qu’un aléa sismique se produise est forte et où les enjeux sont élevés. Un séisme puissant pourrait causer plusieurs dizaines de milliers de victimes.
Qu’est-ce que la gestion du risque sismique ?
La gestion du risque sismique correspond à tous les moyens mis en œuvre pour réduire le risque sismique. Cette gestion s’articule autour de deux axes principaux : la prévention à court terme et la prévention à long terme.
Prévention à court terme
Il est actuellement impossible de prévoir avec certitude un séisme à court terme. Cependant, les scientifiques ont défini certains éléments qui se manifestent généralement avant un séisme, dont notamment :
- Une modification du comportement de certains animaux,
- La création de petites fissures sur des roches,
- Une augmentation des microséismes dans la région.
Ces éléments sont très difficiles à analyser et rendent la prédiction à court terme beaucoup trop aléatoire pour permettre de réduire efficacement le risque sismique.
Prévention à long terme
Étant donné que la prédiction d’un séisme est impossible, le meilleur moyen de gérer le risque sismique est la prévention à long terme. Cette dernière permet de réduire la vulnérabilité et les effets du séisme sur une certaine région.
La prévention est indispensable dans les régions avec de nombreux enjeux et où l’aléa sismique est fort ou pour les bâtiments appartenant à des catégories d’importance sismique élevées. Les scientifiques sont capables d’évaluer l’aléa sismique dans une région en analysant l’historique sismologique et en identifiant les failles qui sont actives. Sur la base des données recueillies, une carte sismique de la France a été élaborée afin d’indiquer les zones les plus à risque.
Comment réduire le risque sismique ?
Dans les zones avec un risque sismique faible à élevé, il est nécessaire de prendre des mesures spécifiques afin de protéger les personnes et les constructions. Cela consiste à informer la population et à préparer les services de secours pour faire face à un séisme.
Le principal danger durant un séisme est le risque d’endommagement et d’effondrement des bâtiments. Le risque sismique a donc un impact très important sur la construction. Il est indispensable de construire des bâtiments capables de résister à un séisme en respectant des normes et une réglementation parasismique strictes.
De nos jours, les experts sont capables d’évaluer le risque d’endommagement d’une construction lors d’un séisme. L’évaluation se fait en tenant compte de nombreux paramètres. Seuls des ingénieurs expérimentés sont habilités à prévoir le comportement d’une construction grâce à l’utilisation d’outils spécifiques et par le moyen d’essais sismiques. Si un bâtiment est situé dans une zone sismique, il est préférable de faire appel à un bureau d’étude spécialisé en parasismique pour mesurer le risque sismique de la construction.
Questions fréquentes sur la gestion du risque sismique
Comment est évalué le risque sismique ? Le risque sismique est évalué en tenant compte de l’aléa sismique et de l’enjeu. Le risque sismique est donc la probabilité qu’une zone définie soit affectée par un aléa sismique.
Comment est géré le risque sismique ? La gestion du risque sismique fait intervenir la prévention à court terme et celle à long terme afin de diminuer la vulnérabilité d’une région face à un aléa sismique.