Pour vous, le choix du revêtement de sol est fait : ce ne sera pas du carrelage, mais un parquet en bois !
Maintenant, il vous faudra étudier le comment, quelle technique de pose de parquet est la plus adaptée à votre projet ?
Cette technique est la plus facile et la plus rapide pour la pose de parquet. Les lames s’emboîtent les unes dans les autres, et les lames se solidarisent par “clipse”. Poser du parquet flottant est très simple : il suffit d’avoir un support plan et de niveau (ancien carrelage par exemple), de poser une sous-couche isolante thermiquement, et on commence la pose des lames.
Le mot “flottant” fait référence au fait que le parquet n’est pas fixé au sol, il flotte sur la sous-couche.
1) Laissez 8mm minimum de vide entre les lames et les murs, car le bois (massif, contrecollé ou stratifié) se dilate. Une raison importante de sinistres sur du parquet flottant est l’absence de joint périphérique : le bois, lorsqu’il se dilate, est alors comprimé par les murs, et se soulève, ce qui arrive facilement vu l’absence de colle. Donc…laissez un joint, de toute façon, il sera recouvert par les plinthes.
2) Local humide à l’étage en dessous. Cela peut occasionner des remontées d’humidités, ce qui n’est jamais bon pour le bois.
Solution : prévoir un écran anti remontées d’humidité, avec un recouvrement de 20cm minimum entre les lés.
3) Local non chauffé à l’étage en dessous. Si la sous-face du parquet flottant est froide, et la surface chaude (typiquement en hiver), le bois va se déformer.
Solution : et une isolation thermique suffisante sous le parquet flottant.
4) Le chauffage au sol n’est pas compatible a priori. Renseignez-vous bien si le revendeur vous indique que la pose flottante est compatible avec un plancher chauffant, car cela n’est pas le cas en général.
– C’est facile, rapide, et peu onéreux.
– Pour passer vos réseaux… ce n’est pas possible. Pour l’électricité, vous pourrez toutefois utiliser des plinthes en PVC : on peut y passer beaucoup, beaucoup de câbles.
On peut coller du parquet sur un support de type chape de ciment, chape anhydrique (à base de plâtre), sur un ancien carrelage ou sur un support bois (anciens parquet, panneaux de contreplaqué ou d’aggloméré…)
Le collage peut se faire par cordons avec des cartouches de colle, ou “en plein”, la colle est alors disposée sur presques toute la surface avec une taloche crantée.
1) Humidité du support. Il faut bien faire attention à l’humidité du support et du bois avant la pose, particulièrement avec cette technique de pose. En effet, avec la pose collée, le parquet est en contact direct avec le support.
Lorsque le parquet est collé sur une chape réalisée récemment, le DTU préconise 1,5 semaines de séchage par centimètre d’épaisseur de chape (chape ciment classique), ce qui représente presque 2 mois pour une chape classique de 5cm. Ce délai de séchage doit être majoré de 50% en période humide.
Cette indication dépend des conditions d’aération de votre local. Avec un hygromètre, il est possible de mesurer le taux d’humidité de votre chape. Le DTU requiert un taux inférieur à 3% (et 2% en cas de sols chauffants) pour y poser le parquet.
2) En cas de plancher chauffant,
– Pour passer vos réseaux… ce n’est pas possible. Pour l’électricité, vous pourrez toutefois utiliser des plinthes en PVC : on peut y passer beaucoup, beaucoup de câbles.
Sauf si vous réalisé la chape avant de coller le parquet. Alors vous bénéficierez de la possibilité de passer toutes vos gaines dans la chape (prévoir un ravoirage), et vous pourrez même gagner en isolation, si vous réalisez une chape en béton léger.
Pour aller plus loin : La norme “DTU 51.2 Parquets collés”
Cette technique de pose était la technique traditionnelle, la plus répandue. Le terme “cloué” fait référence aux clous, mais aussi aux pointes, aux vis, et aux agrafes.
Les lames de parquets sont fixées sur des éléments en bois :
Les lambourdes sont scellées, soit avec du plâtre, soit avec de la colle, soit vissées ou clouées.
1) Humidité du support. Même précautions à prendre que pour le parquet collé.
2) Plancher chauffant. A priori, la pose clouée sur lambourdes est incompatible avec un plancher chauffant.
3) Entraxe maximal des lambourdes : 45cm
– Pour passer vos réseaux… c’est assez facile si vous clouez sur lambourdes, du fait de l’espace vide laissé entre les lambourdes.
– Isolation. L’espace vide laissé entre les lambourdes peut être avantageusement rempli d’isolant.
Pour aller plus loin : La norme “DTU 51.1 Parquets – Pose des parquets à clouer”
La pose flottante est généralement la moins chère. Il faut compter entre 20 et 35€/m2, contre 40 à 150 € pour un parquet collé.
Un parquet peut être cloué, collé ou flottant. Chaque technique présente des avantages et des inconvénients mais dépend également du type de parquet choisi.
Pendant près de 5 ans, Adrien a été dans l'équipe des contrôleurs d'Anco, pour des projets de construction allant de la maison individuelle à la tour de 20 étages. Passionné de nouvelles technologies et initiateur de ce blog, il est maintenant responsable de la communication d'Anco en télétravail.