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Mise en place du programme DIPECHO

Créé par l’Office d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), le programme DIPECHO a vu le jour en 1996. Le but était – et il l’est toujours – de venir en aide aux communautés vulnérables situées dans des régions menacées par les catastrophes naturelles. Le programme est principalement destiné aux pays en dehors de l’Union européenne. Ce programme est donc en lien étroit avec la construction parasismique.

Nous faisons le point sur le programme de préparation aux catastrophes de l’ECHO, sur ses objectifs et sur les progrès réalisés dans ce cadre.

Qu’est-ce que le programme DIPECHO ?

DIPECHO est l’acronyme anglais pour Disaster Preparedness ECHO (Programme de Préparation aux Catastrophes de l’Office humanitaire de la Communauté européenne).

À travers ce programme, l’ECHO contribue à la mise en place de mesures préventives pour faire face aux sinistres naturels. En particulier dans les pays en développement souffrant déjà d’un manque de ressources. Le but est de réduire les décès causés par ces catastrophes naturelles en renforçant les infrastructures et en mettant en place des systèmes d’alerte. Cela permet donc de, par exemple, prévenir l’effondrement d’un immeuble ou les fissures sur les constructions.

Quels sont les objectifs de DIPECHO ?

Réduire la vulnérabilité de la population face aux catastrophes naturelles

L’absence, ou l’insuffisance, des ressources dédiées aux services de secours est ce qui handicape le plus les pays pauvres face aux sinistres. L’ECHO affirme en effet que les efforts fournis par la population elle-même s’avèrent très efficaces pour limiter les dégâts humains et matériels.

Dans le cadre de son programme DIPECHO, l’ECHO investit ses connaissances et son expérience pour former la population. L’office finance ainsi des programmes de préparation aux catastrophes naturelles pour impliquer les habitants. Ces programmes permettent d’apprendre à gérer le risque sismique.

Focalisation sur les régions à risque

DIPECHO est appliqué au niveau local, le programme cible les régions à haut risque (comme, par exemple, le Sud-Est asiatique). En apportant un soutien aux infrastructures dans ces régions, l’ECHO aide à l’établissement des plans d’intervention pour la gestion des situations d’urgence liées aux risques naturels.

Les pays pauvres bénéficient par conséquent d’un financement et d’une assistance complète pour l’anticipation des dégâts aussi bien humains que matériels. C’est l’exemple de la construction de levées (en cas d’inondation), de réservoirs d’eau ou d’abris d’urgence.

Actions mises en place et plan d’action DIPECHO

En 1996, DIPECHO couvrait uniquement l’Asie du Sud-Est, les Caraïbes et l’Amérique centrale. Désormais, le programme couvre également l’Asie du Sud, les pays andins et l’Asie centrale. L’ECHO évalue le niveau de risque avant d’approuver tout plan d’action.

L’Office prend également en considération la vulnérabilité de la population. Les capacités locales et nationales à gérer des situations d’urgence liées aux catastrophes sont également évaluées.

Parmi les actions menées par l’ECHO dans le cadre du programme DIPECHO, nous trouvons :

  • Le Pérou : financement d’un projet visant l’atténuation des effets de glissements de terrain,
  • L’île d’Haïti : financement d’un projet de préparation aux catastrophes naturelles (renforcement des habitations et enseignement des mesures préventives dans les écoles),
  • Le Nicaragua : activités de sensibilisation et d’information sur les risques naturels,
  • Le Népal : cours de formation sur la technologie associée à la réduction des risques de catastrophes en Asie du Sud.

Le programme DIPECHO apporte une aide précieuse aux populations menacées par les activités volcaniques, les inondations, les glissements de terrain, etc. Son rôle préventif permet d’éviter des tragédies humaines.

Anco soutient et consolide les actions préventives menées dans le cadre du programme DIPECHO. Avec la contribution de la DEAL Martinique, la société a mis en place un système de formation gratuit en parasismiques aux artisans martiniquais entre février et juillet 2011.

N’hésitez pas à consulter nos articles dédiés aux constructions parasismiques pour en apprendre d’avantage :