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Vouloir construire sa maison en bois, est très en vogue, et cela se comprend au vu des nombreux atouts de ce noble matériau. Mais le néophyte peut se retrouver un peu perdu dans la multitude de techniques existantes..

A l’instar de notre lexique illustré, publié la semaine dernière pour décrypter le jargon du charpentier bois, voici quelques points de repères pour mieux s’y retrouver dans “la maison bois”.

Les 5 techniques évoquées dans cet article, peuvent être groupées en 3 familles

Maison en ossature bois : “murs creux”

1. L’ossature bois plate-forme

Cette technique, appelée ces dernières années la “MOB”, est la plus utilisée sur le marché français (80%).

Caractéristiques : des montants et des lisses de petites sections de bois, espacés de 40cm à 60cm, et des panneaux de contreventement (OSB, contreplaqué…) la composent. L’isolant est pris en sandwich entre les panneaux intérieurs et extérieurs.

Plus : rapidité de construction, performances thermiques permettant des épaisseurs de murs plus faibles à performances égales, prédispositions parasismiques. Permet la préfabrication en usine, ce qui peut encore accroître la rapidité de construction (les fameuses “maisons en kit bois”).

 

2. L’ossature en poteau-poutre

Caractéristiques : sections beaucoup plus importantes, portées assez importantes, les parois ne sont pas porteuses, mais peuvent contribuer à la rigidité de l’ensemble. Cette technique est souvent réservée aux grands bâtiments (gymnases, hangars etc)

Plus : structure très aérée, ouverte, une certaine liberté architecturale, grandes surfaces vitrées possibles.

Il est possible de mixer cette technique ponctuellement avec des panneaux, pour un grand salon aéré par exemple.

 

Maison en bois massif empilé : “murs pleins”

A noter : Les fameuses “maisons en bois en kit” utilisent souvent la technique du bois empilé.

3. Bois massif en rondins : la “maison canadienne”

Technique issue de la traditionnelle maison en fustes (troncs écorcés), ces troncs, écorcés et usinés sont empilés pour former les murs de la maison.
Plus : Le côté rustique et authentique des chalets
Moins : A performance énergétique égale, un mur en rondin est plus épais qu’un mur en madrier

 

4. Bois massif en madriers

Pièces de bois équarries et profilées, on peut décliner 3 produits sous l’appellation : les madriers en bois massif, les madriers en contrecollé, et les madriers en ‘sandwich‘ qui intègrent une couche d’isolant entre 2 pièces de bois.

 

Maison en panneau de bois massif

5. Cette technique était utilisée d’abord dans les pays du Nord et en Allemagne, et consiste à assembler des couches de bois, entrecroisées. L’assemblage des couches de bois peut être réalisé par collage (contrecollé), clouage (contrecloué), ou tourillonnage.

Plus : Les panneaux peuvent reprendre des efforts importants, et des immeubles R+8 ont été réalisés avec cette technique. Les panneaux de bois massif nécessitent une préfabrication en atelier. Ils sont robustes et sont très adaptés en zone sismique, et ont une excellente tenue au feu. Très peu de variations dans le temps.

 


 

Questions fréquentes sur les techniques de construction d’une maison en bois

Quelles sont les principales techniques de construction d’une maison en bois ?

Il existe les maisons à ossature bois, les maisons en poteau-poutre, les maisons en bois massif (empilé ou madriers) et les constructions en panneaux de bois massif.

Quelle est la technique la moins chère pour construire une maison en bois ?

Les maisons à ossature bois sont les moins chères à construire.